Du 14 mai au 27 juin 2010
Pascal Ciret, peintures, haïku
Décline l'art du peu. Dans la peinture une palette limitée, un seul pigment, la terre de Cassel sur contreplaqué allié à la colle à bois à peine rehaussée d'acrylique blanc pour des paysages sensibles.
Avec le haïku, toujours le peu, par essence, retenir l'instant fugace avec 17 syllabes en 3 vers.
Au crépuscule
et en toute éternité
la pivoine rouge.
Pascale Masera, céramiques
La pureté du blanc, la finesse et la translucidité ont amené Pascale Masera à faire de la porcelaine «sa» matière. La recherche de l'épure et de l'essentiel est devenue son guide. Cette terre fine est étirée sur le tour jusqu'à trouver la juste ouverture de la forme qui donnera à la lumière toute sa puissance. La douceur merveilleuse de la porcelaine lui a permis d'explorer cette quête de la transparence.
C'est en laissant glisser ses doigts sur la douceur de la porcelaine, qu'elle va donner vie à des sculptures qui nous rappellent les formes naturelles et si complexes de la graine ou du coquillage.
Ici il n'y a plus d'outils, que l'expression d'un mouvement, d'une empreinte de la vie, dans une matière sans accroche.
Gérard Parent, peintures, dessins
Travaux d'encre et de pigments réalisés sur papier puis marouflés sur bois.
Promenade dans les sous-bois et plus aventureusement dans les buissons et les broussailles, dans le tiers paysage, comme le nomme Gilles Clément (jardinier paysagiste et écrivain), là où se côtoient les entrelacs, les brouillons et les trous des passages d'animaux.