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    La Maison de la Tour présente des artistes reconnus ou en devenir, diffuse des œuvres de création, crée des événements artistiques de qualité.

2024 - Stéphanie Cailleau

Stéphanie Cailleau 10 gant secateur site

Née en 1981
Vit et travaille à Die dans la Drôme

Formation

2000-02 BTS "arts textiles et impression" à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués de Roubaix.
2004 INDE Formation de cinq mois en design textile au N.I.D, National Institute of Design d’Ahmedabad.
2004-2002 École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, diplôme design vêtement, mention bien.
2002-2000 École Supérieure des Arts Appliqués et du Textile de Roubaix, BTS design Textile, mention bien.

Expositions à ciel ouvert

2021 Installation Les Enlaçoirs, Abbaye de l’Escaladieu, Bonnemazon (65).
2020 Installation Les Enlaçoirs, l'Université de Lille, espace culture (59).
2020 Installation Les Waders pour « Parc en fête » du Musée du Louvre-Lens (59).
2019 Installation Les Enlaçoirs dans le programme Jardins Eldorado organisé par « Lille 3000 » (59).
2018 Installation Les Enlaçoirs pour le parcours d'art « Couleur d'Automne », Annemasse (74).
2017 Installation Les Enlaçoirs pour le « Mois de l'Environnement » à l'île de Ré (17).
2015 Installation Les Waders pour le parcours « Art villes et paysage » ville d'Amiens (80).
2015 Installation L'Enlaçoir pour le parcours « A ciel ouvert », ville de Gap (05).
2013 Installation Les Pierres bleues pour l'évènement « Horizon, art-nature en Sancy » Aydat (63).
2012/2013 L'Abri, résidence et exposition in situ Polyculture, Ferme de Vernan (42).
2011 Broderie tout terrain, résidence de recherche « Campagn'Art », St Martin d'Astarac (32).
2011 Les Enlaçoirs, parcours d'art dans la nature, Chaillol (05).
2011 Abri hybride, installation in-situ, communauté de commune de St Jean-en-Royans (26).
2010 Vigne bleue, intervention au lycée viticole de Belair, exposition à la « Fête de Feuilles », Lyon (69).
2010 Peau de caillou, résidence Sentier Arte Natura, ITALIE.
2010 Les Enlaçoirs, parcours d'art « Téciverdi » pour la ville de Niort (79).
2010 Traîner des pieds plus pour feutrer plus, performance de feutrage collectif, festival « Libellules Express », Asfeld (08).
2009 Présence, exposition dedans et parcours d'art dehors, biennale « Vern-volume », Vern-sur-Seiche (35).
2008 L'Enlaçoir, résidence et installation in situ, Fées d’Hiver, Crévoux (05).
2007 Coeur de pierre, résidence Grandeur Nature et installation in situ, Queyras (05).
2006 Relooking rural, résidence et exposition dans les fermes, Betton (35).

Expositions personnelles

2021 Sortie de terre/étape 3, galerie Les Trois Lacs, Université de Lille (59) – reportée à novembre.
2019 Sortie de terre/étape 2, musée La Manufacture de Roubaix (59).
2016 Sortie de terre/étape 1, galerie de l’écomusée Maison de la Botanique, Le Noyer en Champsaur (05).
2016 Carnets aux jardins, galerie de la Médiathèque de Die (26).
2015 Sortie de terre/étape 1, Galerie 29, Evian (74).
2013 Feutres tout terrain, Mapraa, Maison des Arts Plastiques et visuels Auvergne Rhône-Alpes, Lyon (69).
2012 Feutres tout terrain, Musée du feutre de Mouzon (08).

Expositions collectives

2020 Les Entremêleuses avec Lynn Pook, commissariat Conny Becker, Journées du Matrimoine, Die (26).
2018 Biennale Objet Textile, musée La Manufacture de Roubaix (59).
2017 Voyages au bout du feutre, Musée du Chapeau, Chazelles-sur-Lyon (42).
2014 Du fil à retordre, Maison Folie Hospice d'Havré, Tourcoing (59).
2013/2014 Le goût du paysage, résidence et exposition à Livron et à Ste Croix (26), association Reliefs.
2013 L’habité, Atelier-sur-rue, avec Cécile Dachary et Isabelle Jolivet, Paris (75).
2013 Performance Travail coton au centre culturel Les Passerelles, Pontault Combault (77).
2012 Les in-habités, exposition pour l'événement « Les Itinérances des poissons rouges », Valence (26).
2011 Les in-habités, résidence de recherche dans la communauté Emmaüs, Etoile-sur-Rhône (26).
2010 Exposition avec Mathilde Gros et Clothilde Staes à La Sécu, Lille (59).
2009 Les graines, exposition avec Tezzer, à la galerie Le Quai, Pont-de-Barret (26).
2008 Relation et Correspondance, projet postal collectif, exposition à la galerie Le chercheur d’Art, Rennes (35).
2008 Résidence-exposition, Bogu'art, Redon (35).

Interventions / divers publics

2020 Jury pour la bourse Scam Brouillon d'un rêve d'image
2018 Médiation auprès des scolaires autour de l'Enlaçoir, événement Couleur d'Automne, Annemasse (74).
2018 Atelier gravure autour de mon Livre Apparemment la terre colle sur les jardins ouvriers de Die (26).
2015/2017 Ateliers réguliers dessin et gravure au Collège-Lycée de Die (26).
2015 Dans un programme Culture et Santé, intervention, peinture et film d'animation, au centre de rééducation Les Baumes, Valence (26).
2015 Projet feutre tout terrain avec deux classes du Lycée horticole de Voutezac (19).
2013 Feutrage collectif tout public pour l'œuvre Abri, résidence Polyculture, ferme de Vernand, Fourneaux (42).
2010 Intervention au collège lycée agricole EPLEFPA Edouard Herriot à Misérieux (01).
2009 Atelier de gravure pendant deux mois avec le collectif « Les dompteurs de papier » dans toute la France.
2007/2009 Ateliers réguliers, arts plastiques, éveil, enfant et adulte, Le Grand Cordel MJC, Rennes (35).
2006 Intervention en maternelle, projet Habit-abri, avec le GFEN St Brieuc (22).

Prix / bourses

2018 Premier prix du concours de la biennale Objet Textile au musée La Manufacture de Roubaix (59).
2017 Bourse « Brouillon d'un rêve d'image - la SCAM » pour le projet d'un livre dessiné : Histoires de chiffons.
2010 Premier prix du concours Atelier d'Art de France, à la bergerie Nationale de Rambouillet (78).
2004 Bourse de L'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris pour le programme d'échange avec le NID, National Institute of Design d'Ahmedabad, INDE.

Bibliographie / sélection

2017 Apparemment la terre colle, dessins/texte: Stéphanie Cailleau, photographies: Myriam Voreppe, Auto-édition.
2017 Voyages au bout du feutre, catalogue d'exposition, Musée du Chapeau, texte: Eliane Bolomier et al., p. 18.
2015 Laurent Carpentier et Harry Bellet, « Quand l'art arrose les jardins » Journal Le Monde du 28 juillet, p. culture.
2015 Art, villes & paysage, hortillonnages Amiens, catalogue d'exposition, texte: Charlotte Fauve, Éditions trois cailloux, p. 72, 73.
2013 Horizon, art-nature en Sancy, catalogue d'exposition, p. 18, 19.
2011 Campagn'Art, carnet de résidence, édité par l'association intercommunale Campagn'Art.
2011 Sentier Arte e Natura, catalogue d'exposition, Queyras Valle Varaita, p. 9, 10, 34, 35.
2008 Le parcours des Fées, catalogue d'exposition, texte: Eric Lorré, édité par Fées d'hiver, p. 36, 37.

En savoir plus sur sa résidence au Cube à Valaurie (2024), ici

En savoir plus sur son exposition à la Maison de la tour (du 2/2 au 31/3/2024) ici

2023 - Nina Ferrer-Gleize

Nina Ferrer Gleize Lise Dua site

L’agriculture par contact


Nina Ferrer-Gleize est chercheuse, autrice, photographe et éditrice. Sa pratique fait se rencontrer textes et images dans le champ de la création documentaire, mais également du côté de la recherche théorique et critique, dans les domaines de l’art, de la littérature et des sciences humaines. En 2021, elle a achevé un doctorat de création à l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles et Aix-Marseille université, après 4 ans de travail autour du monde agricole et ses représentations, à partir de l’exploitation de vaches laitières de son oncle, en Ardèche. Sa thèse, ouvrage rassemblant travail photographique et enquête de terrain, sera publiée prochainement aux éditions GwinZegal.
Sa première exposition personnelle s’est tenue en 2021 au Bleu du Ciel à Lyon ; une exposition de son travail est à venir au centre d’art GwinZegal (Guingamp) au printemps 2023.
Elle a obtenu en 2015 un master de lettres et arts à Paris-Cité ; elle est également diplômée de la Haute école des arts du Rhin de Strasbourg en 2013 et de l’École suprieure d’art de Lorraine (Épinal) en 2011.
Nina Ferrer-Gleize a co-fondé la maison d’édition de livres d’artistes Pétrole éditions en 2013. Les questions d’édition, d’impression, de typographie, de design graphique sont fondamentales dans son travail.
Depuis septembre 2022, elle enseigne les sciences humaines et la littérature à l’Institut supérieur d’art de Besançon ; avant cela, elle a enseigné les mêmes disciplines à l’école supérieure d’art de Lorraine, site Épinal, de 2015 à 2019. Elle intervient régulièrement en école d’art, à l’université, ou au sein de colloques et de séminaires.

2022 - exposition à Supervues - Vaison la Romaine (84)

2023 - exposition à la maison de la tour (entrée en résidence au Cube)

2023 - Gretel Weyer

Née en 1984 à Saverne
Vit et trfavaille à Strasbourg

Expositions en solo :

2022 Cantique des corbeaux, Galerie Maïa Muller, Paris
2020 Tout change, rien ne meurt, Chapelle du Carmel, Chalon-sur Saône
2016 No one is innocent, Galerie Maïa Muller, Paris
2016 Tu ne dis jamais rien, CEAAC Strasbourg
2013 Mano iliuzijos, Exposition itinérante Institut Français, Galerie Malonioji, Vilnius (Lituanie)
2013 Solo show, Galerie Yves Iffrig, Strasbourg. Avec le soutien du CNAP
2010 Solo show, Castel Coucou, Forbach


Expositions en groupe :

2021 Circuit court, MAMCS (Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg)
2020 La ligne rouge, Chapitre 4, Galerie Maïa Muller, Paris
2019 Girotondo, Urbino, Italie
2017 Panache 12 ans de résidence, FRAC Alsace/Lac Saint-Jean, Québec
2017 La ligne rouge, Chapitre 3, Galerie Maïa Muller, Paris
2017 Les horizons alternatifs, Maison de la région Strasbourg. Commissariat : Vincent Verlé
2017 Les uns les autres, Galerie Aeden, Strasbourg
2017 En toute modestie/ Archipel Di Rosa, Musée international des arts modestes, Sète. Commissariat : Julie Crenn
2016 Post-mortem, Centre d’art Le creux de l’enfer, Thiers. Commissariat : Damien Deroubaix
2016 Bastion !, Centre d’art Nei Liicht, Centre d’art Dominique Lang – Dudelange, Luxembourg. Commissariat : Damien Deroubaix
2015 Dogs from hell, Galerie Patricia Dorfmann, Paris. Commissariat : Julie Crenn
2015 Des illusions, Caroline Gamon + Gretel Weyer, Galerie Maïa Muller, Paris
2015 Gretel Weyer + Caroline Gamon, Le Lézard, Colmar
2015 Furiosités, Galerie Frédéric Lacroix, Paris. Commissariat : Julie Crenn
2015 BastionCommun, Barrage Vauban, Strasbourg
2015 Bastion !, Galerie der Hochschule der bildenden Künste Saar, Saarbrücken
2015 Ça sent le sapin, Galerie Maïa Muller, Paris
2015 Biennale de Sologne. Commissariat : Matthieu Corradino
2014 Bastion !, Artopie, Meisenthal. Commissariat : Damien Deroubaix
2014 Figuration et dessin contemporain, Galerie Yves Iffrig, Strasbourg
2013 Together and Apart, La Chaufferie, Strasbourg
2013 Amazing Amasie, Saint Louis. Partenariat avec Accélérateur de particules
2012 6 week-ends d’art contemporain, Galerie Rarès Victor, Nancy
2011 If six was nine (J.H), Regionale 12, Kunsthalle Palazzo – Liestal (CH)
2011 Des doux objets de sa tendresse, Cent lieux d’art, Solre-le-Château


Théâtre :

2019 L’écho des creux, Création Renaud Herbin. TJP CDN, Strasbourg Prices & Residencies

Prix et résidences :

2016 Lauréate de l’appel à projet Signature écoquartier Cronenbourg, Strasbourg
2016 Résidence Village des métiers d’art de Desvres, Longfossé
2015 Résidences croisées, Strasbourg (France) ; Budapest (Hongrie)
2013 Résidences croisées, Strasbourg (France) ; Vilnius (Lituanie)
2012 Résidence Centre d’art Langage Plus, Alma (Québec) ; Partenariat Frac Alsace et CEAAC Formation
2010-11 DNSEP Art, École supérieure des Arts Décoratifs, Strasbourg
2008-09 DNAP scénographie, École supérieure des Arts Décoratifs, Strasbourg
2007-08 Master 2 Esthétique et Sociologie de la culture. Spécialité arts de l’exposition et scénographie, Université Paul Verlaine, Metz
2006-07 Master 1 Esthétique et Sociologie de la culture. Mention arts plastiques, Université Paul Verlaine, Metz Collections
La fête est finie, 2012 – MAMCS (Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg).

En savoir plus sur sa résidence au Cube

SOLILOQUES

Compagnie SOLILOQUES


Créée en 2018, dans la Drôme, par Elemawusi Agbedjidji, auteur et metteur en scène et Pauline Pascalin, administratrice de production, Soliloques est une compagnie dédiée à la création artistique et théâtrale vouée essentiellement aux écrits et aux récits contemporains soucieux de défricher les questionnements d’aujourd’hui, ou pour mieux dire, aux textes d’auteur.rices vivant.es. En défendant l’urgence de l’ouverture et de la rencontre, d’autres façons de faire et de dire le monde, de penser et regarder l’autre, à la nécessité d’autres poétiques, Soliloques travaille sur des éclats de récits rapportés de partout. L’ambition de la compagnie est de créer le déséquilibre, de provoquer le mouvement qui permet le renouveau du geste artistique mais pas seulement. C’est aussi de permettre de penser autrement, de regarder l’autre autrement.

Productions


Fissures, texte de Hala Moughanie et Aristide Tarnagda, mise en scène d’Elemawusi Agbedjidji Création le 27 septembre 2018 au festival des francophonies en Limousin à Limoges

Transe-maître(s) texte et mise en scène d’Elemawusi Agbedjidji
Création : le 2 février 2021 au théâtre Jacques Cœur de Lattes
Coproductions : Théâtre Ouvert - Centre National des Dramaturgies Contemporaines, CDN de Normandie – Rouen, Festival Passages – Metz.
Soutiens : Commune de Lattes - Théâtre Jacques Cœur, La Chartreuse – CNES, DRAC Auvergne Rhône-Alpes, CITF, ARTCENA - Aide à la création, Institut Français de Paris, Le Printemps des comédiens, SPEDIDAM, ADAMI, ENSATT, JTN.


Saison 2020/2021

  • 2 février : théâtre Jacques Cœur de Lattes – pro
  • Du 27, 29 et 30 mars : Théâtre Ouvert Paris – pro
  • 9, 11 et 12 juin : Théâtre Ouvert Paris
  • 7 et 8 juillet : Théâtre des Deux Rives, CDN Normandie-Rouen


Saison 2021/2022

  • 4 décembre : Limoux, ATP de l’Aude
  • 10 et 11 décembre : Théâtre de Chelles, Festival Impatience, Le 104,
  • 20 janvier : Théâtre de la Tête noire, Saran
  • 26 février : théâtre municipal de Villefranche-de-Rouergue, ATP
  • 1er mars : Théâtre d’Epinal, ATP des Vosges


Lectures de Transe-maître(s)

  • Festival In d’Avignon – 2019
  • Festival Passages – Metz – 2019
  • Théâtre Ouvert - Centre National des Dramaturgies Contemporaines – Paris – 2019

Compagnonnage auteure
En 2022, grâce à l’obtention de l'aide au compagnonnage de la DRAC – Auvergne Rhône Alpes, la compagnie a pu renforcer ces liens avec les acteurs du territoire via l’accueil en résidence de l'autrice Angèle Baux Godard. Elemawusi Agbedjidji, metteur en scène et directeur artistique de la compagnie, travaille avec l’autrice pour porter son texte sur scène à l'occasion d'une lecture qui aura lieu en mai 2023 en partenariat avec la Maison de la tour à Valaurie.

Elemawusi Agbedjidji – Directeur artistique
Il est auteur, metteur en scène et comédien. Il est titulaire d’un master 2 Mise en Scène et Dramaturgie obtenu à l’université Paris 10 Nanterre, et d’un DEUG 2 en Anthropologie à l’université de Lomé (Togo). Il est Chevalier des Arts et des Lettres.

Il a écrit :
Wir Wir Schwarzen müssen zusammenhalten – eine Erwiderung, avec l’ensemble du Münchner Kammerspiele, en 2021, mis en scène par Jan-Christoph Gockel au Münchner Kammerspiele, Théâtre municipal de Munich
Maîtres des quatre chemins, dans Ce qui (nous arrive), 2021. Commande d’écriture du Théâtre National de Strasbourg.
Transe-maître(s), Editions Théâtrales, 2018. Finaliste Grand Prix de la littérature dramatique 2019, lauréat Prix Text’Avril 2019, lauréat aide à la création Artcena 2018, lauréat des Journées de Lyon des auteurs de Théâtre 2018. Ce texte a été créé en février 2021 dans une mise en scène de l’auteur.
Si tu sors, je sors !, co-écrit avec Gustave Akakpo, Editions Lansman, 2016, créé la même année au festival des francophonies en Limousin à Limoges, et aux Récréâtales à Ouagadougou.

Il a effectué des résidences d’écriture à la Chartreuse Villeneuve-lès-Avignon, au centre Intermondes à La Rochelle, à la maison des auteurs à Limoges, et à Fort-de-France en Martinique sur invitation de Etc-Caraïbes. Lauréat de « Visa pour la création » de l’Institut Français de Paris en 2019, il a été accueilli à la Cité Internationale des Arts à Paris. Il est également lauréat du programme Odyssée en 2020.

Il a mis en scène :
Transe-maître(s) en février 2021 au théâtre jacques Cœur de Lattes ;
Fissures, de Hala Moughanie et Aristide Tarnagda en 2018 au festival Univers des mots à Conakry en Guinée et au festival des francophonies en Limousin à Limoges ;
Si tu sors, je sors !, en 2016 au festival des francophonies en Limousin. Ce spectacle connaît ensuite une tournée importante dans les festivals et Instituts Français du Burkina-Faso, Togo, Côte d’ivoire et Bénin. Il a mis en scène également Deux tickets pour le paradis, de Jean-Paul Alègre au Togo, Bénin, Cameroun en 2012, et Les monologues du Vagin de Eve Ensler au Benin, Togo, Côte-d’Ivoire et Cameroun en 2009

En tant qu’acteur, Elemawusi a joué sous la direction du metteur en scène David Bobée dans Roméo et Juliette créé à la biennale de la Danse à Lyon en 2012 et repris au Théâtre National de Chaillot ; Lucrèce Borgia créé en 2014, et Paris, de Frédéric Ciriez en 2015. Il a également travaillé entre 2006 et 2011 sous la direction du metteur en scène togolais Alfa Ramsès et de la performeuse allemande Anne Tismer.

Elemawusi participe régulièrement à des rencontres avec les scolaires (lycée français de Lomé, lycée français d’Accra, intervention en ligne à l’université de Bentley à Boston (Usa), etc…). En 2021, il intervient, sous la tutelle du rectorat de Paris, auprès des classes à P.A.C (classes à Projets Artistiques et Culturelles) du lycée des Arts graphiques et des Arts du Livre Corvisart/Tolbiac, à Paris 13. Il dirige également des ateliers d’écriture en lien avec le la Comédie de Valence - CDN Drôme-Ardèche dans le collège Jean Zay de Valence et à la cité scolaire du Diois en lien avec le théâtre Les Aires de Die.

Voir la résidence ou les ateliers

2022 - Sandrine Furrer

Formation :

étude de cinéma puis théâtre de marionnettes puis école de théâtre
Marionnettiste et metteuse en scène
Après des études de cinéma à Paris 8, elle se dirige vers la marionnette avec Alain Recoing (Théâtre aux mains nues) et le théâtre physique à l'Ecole du Samovar. En 2003, elle intègre une école internationale de théâtre, la Norwegian theater Academy, où elle approfondit les notions de théâtre visuel et physique.

Expérience

 Guignols de l’info, Cie Délit de façade (https://www.delitdefacade.com/
Depuis 2008, polarisation accentuée sur la conception et la mise en scène de formes scéniques sur l’espace public Artiste associée de la Cie Karnabal (Pont de Barret/26) https://compagniekarnabal.com/

En 2018, elle suit une longue formation de Magie Nouvelle avec la compagnie 14/20, au centre national des Arts du Cirque.
Artiste associée à la Cie Karnabal, elle y conçoit et met en scène les productions, en collaboration avec des complices du spectacle, du cinéma, et des arts visuels.

Cie Karnabal

La compagnie Karnabal, fondée en 2009 développe depuis 2016 des créations dans l’espace public avec une attention toute particulière pour le paysage, ceux qui l’habitent et leur transfiguration. Elle est animée par un théâtre visuel où les jeux de manipulation font leurs lois. Marionnettes, objets, corps, mots, rumeurs et autres matières souples s’invitent sur sa piste. Elle concentre son action sur des créations in situ : spectacles, films et installations, construits à partir des rencontres avec des habitants et en étroite collaboration avec des partenaires locaux, ou des actions culturelles autour des techniques de manipulation de marionnettes et de l’image www.compagniekarnabal.com

Vous avez pu les voir :

- à la Biennale internationale des Arts de la Marionnette (Paris et 93),
- La Java (Paris),à Orzy (Ardennes), au festival OV.N.I (Paris),
- au festival de Mirepoix MIMA, la Noue-Bagnolet (Seine St Denis),
- la Capsulerie (Seine St Denis), à Bondy (93),
- Centre Germaine Tillion (Pierrefitte-93),
- à Ganges (34),
- à Pont de Barret (26),
- au Festival Chalons

2021 - Linda Sanchez et Baptiste Croze

Biographie

Vivant et travaillant à Marseille, les deux artistes collaborent depuis plusieurs années autour de gestes de sculpture, de dessins, d’images et de vidéos. Leur travaux se recoupent autour des notions de lignes et d’ossature, de territoire et de regard sur le paysage, de trame et de motif, de la géographie et de l’in-situ, du geste et de l’outil…

L’un a une approche plus phénoménologique, de proche en proche, sur les notions de surfaces et d’ interfaces, tandis que l’autre avance par ensemble de détails, par composition, et met en lien des systèmes de valeurs et d’appartenances. Les deux ont en commun les notions de mouvement, de mesure, de pluralité de points de vue et de dimensions variables.

Expositions

Leur travail fut montré lors de plusieurs expositions depuis 2017 :

- notamment « les écarts serrés » à la galerie Papillon à Paris en 2018,
- « Ce qui s’étend jusqu’au bord » au centre culturel Una Volta à Bastia en 2019, « les aléas » à la Chapelle des Jésuites à Nîmes en 2020
- et « à terre » à la Station à Nice en 2021.

L’œuvre « les sourdines » fait l’objet d’une acquisition CNAP en 2019, et d’une publication dans la revue The Drawer Vol.15.

Autres productions

En parallèle, ils écrivent et coordonnent ensemble plusieurs projets pédagogiques qui prennent la forme de collaborations scientifiques et artistiques. Notamment le projet « Réemploi, comment la ville réfléchit à ses origines » à Lyon en 2015 (Musée des moulages/ Maison de l’Orient et de la Méditerranée / Service archéologique de la ville de Lyon/ Ecoles d’arts de Lyon, Annecy, Grenoble). Plus récemment, ils ont mis en place le projet « roulé boulé », une itinérance collective sur le contour du littoral méditerranéen, à la recherche et collecte de balles, ballons et boules rejetées par la mer Méditerranée. Un projet associant des marches, des rencontres, des récits et des expositions.

2021 - Ursula Caruel

Biographie de l'artiste

Née en 1976 et originaire de la grande forêt des Ardennes, Ursula Caruel vit et travaille à Arles, dans le sud de la France. Elle est diplômée de l’École Supérieure des Arts Appliqués et Textiles de Roubaix.

Expositions personnelles

2020 Chapelle Ste Anne [Arles]
Centre d'Art les Essarts {Bram]
2019 Centre culturel Kiasma [Castelnau-le-Lez]
Centre d’art La maison du cygne [Six-Fours-les-plages]
Galerie Arts-up [Avignon]
Eté indien(s) [Arles]
2018 Galerie L’Achronique [Paris]
2017 Musée du Bois [Revel]
Galerie LATELIER [Sète]
2016 Galerie des Bains Douches [Saverdun]

Expositions collectives

2020 Eté Indien(s) avec Céline Wright [Arles]
Palais épiscopal – Dupré & Dupré Gallery [Béziers]
2019 Jardin botanique de la Villa Thuret [Antibes]
Dupré&Dupré Gallery [Béziers]
2017 avec et autour de BEN # Dupré&Dupré Gallery [Béziers]
2016 Galerie Art Actuel [Béziers]
Atelier-Galerie Blu Canari [Pézénas]
Galerie Vue sur Cours [Narbonne]
Chapelle du quartier haut ADESSIN [Sète]

Foire/Salon

Salon DDESSINS [Paris]
Foire d'art contemporain [Montpellier]
L'art déboite [Béziers]
Salon du dessin [Sète]
Salon du dessin [Béziers]

Résidences

2020 « Rouvrir le monde » DRAC PACA [Arles]
«  L'entrée des artistes » FRAC PACA [Réallon]
Chapelle Ste Anne [Arles]
Centre d'Art les Essarts {Bram]
2019 Echangeur 22 [St Laurent des Arbres]
2017 Filature du Mazel [Valleraugue]
Galerie LATELIER [Sète]
2016 Particuliers [Genève, Suisse]

Workshops

2020 Ateliers coordonnés par le FRAC PACA [Réallon]
Workshop « Rouvrir le monde » DRAC PACA [Arles]
Workshop avec le Centre d'art contemporain [Istres]
Ateliers avec le Musée du Bitterois [Béziers]
Ateliers dans les écoles primaires [Arles]
2019 Ateliers dans les écoles primaires [Arles]
2018 Intervention au conservatoire [Angoulême]
Workshop en collège [Perpignan]
2017 Classe à P.A.C avec CP et classe ULYS [Revel]
Publications / dessins publiés
Wall drawing # Préface de Luc Vigier # Photos Philippe Lagarde
Ce qui tombe avec Cati Roman et Fabien Drouet # éditions Gros Textes
Du côté de chez Céline #Jean-Philippe de Garate # éditions Portaparole
Les cahiers d'Aragon n°2
De l'Allemagne, une collection de livres pauvres # Daniel Leuwers
Catalogue de 32 artistes avec Appart city
Livres d'artistes
La fenêtre sans maison avec Serge Pey
L'audace du vent avec Luis Mizon
Motif pour l'amante éloignée avec Eric Sarner
L'état des lieux I & II avec Jacques Serena
Pour mémoire avec Colette Nys-Mazure
Parfois un arbre avec Mikaël Gluck
Cadence avec François Rannou
Je ne peux tout voir avec François Rannou
Au Mort-Homme, il n'est pas mort avec Ph. Annocque
Dans la peau avec Philippe Annocque
Nuits(primaires) avec Mikaël St Honoré
Son titre serait un poème avec Raphaël Dormoy
Le choléra à l'opéra avec Daniel Leuwers
Cri d'herbe avec Daniel Leuwers

Médias

Série « Portraits d'artistes » pour France 3

2019 - Rodolphe Hammadi

Biographie de l'artiste

 Rodolphe Hammadi est né en 1958 en Moselle, d’un père algérien et d’une mère allemande. A 16 ans, il étudie l’électromécanique et travaille dans une mine de charbon. A 18 ans, le service militaire lui permet de choisir une affectation lointaine. Il ne reviendra plus dans sa région natale. Au terme de son service, il s’engage dans le corps des parachutistes et s’envole pour La Réunion. Au bout de deux années, il quitte l’armée et se retrouve à Paris où il se fait embaucher comme assistant en 1979 au sein du Studio Urphot. Eric Jantzen, photographe et professeur de perspective à l’Université Paris VI, lui enseigne les bases de la photographie en général et de la photographie d’architecture en particulier. Il rencontrera ensuite d’autres artistes importants qui enrichissent son itinéraire : il fut l’ami et l’assistant du peintre Corneille (fondateur du groupe CoBra), de la photographe Irina Ionesco et enfin, du sculpteur et designer Pucci de Rossi, avec qui il collabore plus de 15 années.

En photographie, il a réalisé de nombreux livres et expositions sur des sujets architecturaux en France et à l’étranger, notamment au Brésil - où il a vécu de 1997 à 2003 dans la petite ville de Goias Velho (Centre Ouest du Brésil). C’est dans son atelier en 1999 qu’il reprend la création de meubles et objets divers. La récupération occupe déjà une grande place dans son travail.

Au Brésil, il s’intéresse au peuple brésilien et réalise plusieurs séries sur des femmes dans leurs intérieurs, des artisans, des sans-terres, hôpital psychiatrique ou dormeurs dans les rues. C’est là aussi qu’il approfondit une démarche personnelle de sculpteur, puisant dans les nombreux bois qu’offre ce pays d’adoption.

En 2003, dans le cadre d’un reportage pour des revues françaises et espagnoles, il rencontre le sculpteur Frans Krajcberg dont il admire le travail. C’est aussi l’année où il s’installe à Marseille où il vit désormais avec sa compagne et leur enfant. C’est à Marseille que les armes ont été conçues et développées.

 

Expositions

Femmes de Marseille dans leurs intérieurs
Exposition de portraits photographiques et entretiens vidéographiques à L’Espace Culture - 2011

Inventaire
Exposition de photographies et objets singuliers : Atelier de la Capelette - 2009

Quebradeiras http://quebradeirasdobico.blogspot.com/
Exposition photographique sur les difficiles conditions de travail des femmes exploitant les noix du palmier Babaçu dans le centre-ouest du Brésil. Exposition organisée par la Région PACA et le Collectif 13 pour le droit des Femmes – 2007
- Phalanstère Marseille
- En duplex Centre Fleg Marseille et au Lycée Français de New-York
- Au Cinéma Latina à Paris avec l’Association Jangada et le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir Paris

Les Portes de la Tolérances
Exposition photographique au Centre Culturel Juif de Marseille - 2005

Goias Velho : Patrimoine et religion http://unilat.org/Mirabilia/Goias/Virtuel/indexFr.asp
Exposition photographique dans le cadre de l’année du Brésil par la RmN à Paris-Bercy Village - 2005

Ordem e Progresso
Exposition photographique dans le cadre de l’année du Brésil
- Conseil Général des Bouches du Rhône. Espace Ovoïde Marseille - 2005
- AFAA Paris - 2005

Kaléidoscope
Exposition de sculptures et photos Djazaïr, une année de l’Algérie en France par la Galerie M - 2003

Objetos do desejo (Objets du désir) http://katkarsen.free.fr/rodolphehammadi/
Meubles et sculptures
- Galerie Meta Sao-Paulo, Brésil - 2000
- Alliance Française de Goiania, Galerie Do Beco Copacabana Rio de Janeiro - 2001

Capitales oubliées, Belem, Manaus, Sao Luis
Exposition à la Maison de l’Amérique Latine à Paris – 1996
- Biennale de Lyon - 1996
- Itinérance dans les grandes capitales des états du Brésil.

Le parc persévère dans son être
Sur un texte de Gilbert Lascault - La Villette Paris - 1996

Autour de l’affaire Dreyfus,
Centre Georges Pompidou
Exposition itinérante à Paris puis à Rennes - 1994

Les bagnes de Guyane
Exposition à la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Guyane, à Cayenne et au Château d’If - 1994

Musique avec les yeux
Galerie Gérald Piltzer à Paris - 1993

Lieux de culte des trois religions de l’unique
Centre culturel de Nazareth
Exposition itinérante en Israël - 1991

Les cafés de l’Orient
Ministère des Affaires étrangères à Paris - 1989

Alexandrie d’Egypte
Institut du Monde Arabe. Paris - 1988
Exposition itinérante en Europe et Afrique.

Paris Arabesques
Institut du Monde Arabe. Paris - 1988
Exposition itinérante en Europe et Afrique avec l’AFAA.

De marches en escaliers
Musée Carnavalet à Paris - 1987
Exposition itinérante en Europe.

Œuvres récentes d’Oscar Niemeyer
Reflets d’architectures
Institut Français d’Architecture à Paris - 1985

Photomontages
Galerie Aéroport d’Orly à Paris - 1985

 

Publications

Capitales oubliées, Belem, Manaus, Sao Luis
Texte de Gilles Lapouge
Editions HERME à Paris - 1996

La Grande Galerie du Muséum d’Histoire Naturelle
sous la direction de Dominique Bezombes
Editions du Moniteur à Paris - 1996

Guyane, traces-mémoires du bagne
Texte de Patrick Chamoiseau
Editions CNMHS à Paris - 1994

Le corps féminin
Polaroid SX70
Vis à Vis International N°14 - 1993

Carnavalet, Regard sur un musée
Textes de Lawrence Durrell, Gilbert Lascault, Pierre Bourgeade, Michel Braudeau, Denyse Beaulieu, Irina Ionesco, François C.
Diozyne et Anne Wade Minkowski.
Editions Paris-Musées à Paris - 1991

Paris Surréaliste
Texte de Gérard-Georges Lemaire
Editions Paris tête d’affiche à Paris - 1991

Les Cafés d’Orient
Ouvrage collectif. Sous la direction de Gérard Georges Lemaire.
Editions AFAA-Eric Koehler à Paris - 1989

Alexandrie d’Egypte, les lieux du quatuor d’Alexandrie
Préface d’Olivier Poivre d’Arvor, textes de Lawrence Durrell.
Editions Eric Koehler à Paris - 1989

Paris Arabesques, architecture et décors arabes orientalisants
Textes de Marie-Jeanne Dumont. Editions Eric Koehler à Paris - 1988

De marches en escaliers
Texte de Gilbert Lascault, Irina Ionesco et Le peintre Corneille. Editions Paris-Musées à Paris - 1987
http://demarchesenescaliers.blogspot.com/

Prix

1997 Lauréat « Villa Médicis hors les murs » pour un reportage photographique dans le cadre du 5ème centenaire du Brésil.

1993 Lauréat du Prix FNAC « Musique avec les yeux », pour des photos créées sur une musique de Louis Sclavis, Jacques di Donato et Armand Angster.

1990 Prix Léonard de Vinci pour un reportage photographique sur le Yémen, en collaboration avec le poète Adonis.

 

Entrées dans les collections

Musée Carnavalet
Maison Européenne de la Photographie
Bibliothèque Historique de la Ville de Paris
Bibliothèque du Patrimoine
Centre National des Arts Plastiques de Paris
Musée de Rennes
Galerie Meta au Brésil.

2019 - Anne Rapp-Lutzernoff

Micro-Bio & bibliographie

Anne Rapp-Lutzernoff écrivait avant de savoir écrire.
Après une formation en ingénierie culturelle, elle a travaillé dans les milieux artistiques, plus particulièrement en accompagnant des acteurs du spectacle vivant dans la mise en scène et l'interprétation.
En 2006 elle crée sa propre Compagnie, L'Appel d'Art, afin de proposer des chemins d'écritures et de créativité accessibles à tous.
Titulaire d'un D.U. d'animatrice d'atelier d'écritures, elle propose des ateliers de pratique artistique autour de l'écriture, de l'oralité et des arts plastiques.
Elle partage ses textes via des publications et des lectures, souvent à plusieurs voix, humaines ou instrumentales.

Publications

Revues poétiques • Sur le fleuve Amour –  Éditions Souffles - Numéro spécial « Abracadabrantesque Joseph Delteil » • Le Schlurp – Revue Souffles n°255-256 Bêtes & Bestioles • Lessivée - Anthologie Lessives - Terre à Ciel - https://www.terreaciel.net/ • Réveil explose - La Main Millénaire n°10 • Un souffle d'insurrection & Place de la fontaine - La Main Millénaire n°11

Éditions • Entre deux rives in, Anthologie Ailleurs - Éditions de L'Aigrette • Accrochée à la Terre et Au Ciel - Tisseurs de Mots – Édition Mouvement • Lisière des Jours - Tisseurs de Mots – Édition Lisière

Anne Rapp-Lutzernoff Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Site : http://appelart.wixsite.com/appelartcompagnie

Blog des ateliers d'écritures : http://aventures.d.ecritures.partagees.over-blog.org/

Blog personnel : http://poetudes.over-blog.org/

2018-2019 - Laurence Cuny & Caroline Fontana

Caroline Fontana est ethnologue de premier métier. Formée à l’ethnologie et au cinéma anthropologique à Paris et à Nanterre, elle travaille comme ethnographe, puis recueille et publie des récits de vie et fonde en 2004 à Marseille la collection Limitrophe (éditions khiasma Sud), ensemble de livres illustrés qui nourrissent une réflexion sur la frontière et les migrations à partir d’histoires vécues. Dans cette proposition, qui donne naissance à 8 ouvrages, le livre engage témoins et auteurs dans des formes qui se jouent des limites entre fiction et réalité, art et documentaire.

Depuis 2010, elle vit dans la Drôme et se consacre au documentaire sonore, radiophonique ou pour la restitution d’enquêtes ethnographiques. Elle utilise les outils de l’image et du son pour des travaux de recherche, et aborde le documentaire avec un regard d’ethnologue, travaillant sur le long terme. Différents travaux sur les territoires du Diois, des Ecrins, des Monts d’Ardèche, l’ont amenée à questionner le rapport de l’homme au sauvage. Par ailleurs, elle a travaillé sur l’ethnologie de la danse et des pratiques du corps dans la Hadra soufi puis dans les raves dans les années 90 et récemment sur la danse tango dans le Diois.
Sur la danse : Les montagnes dansent (à partir d’une réalisation pour le Centre de l’oralité alpine) : https://www.youtube.com/watch?v=UpmTH9QO9kk&feature=youtu.be
des premières capsules pour le projet danses partagées : Folk diois (le bal folk/Die) https://soundcloud.com/user-561712809/folk-diois
Musiciens de bal (le bal folk/Diois )https://soundcloud.com/user-561712809/musiciens-debal

Publications des années 90 autour du mouvement techno : « La techno, histoire courte d’un mouvement d’opposition », avec A. Fontaine, dans Le siècle Rebelle, éditions Larousse-Bordas, avril 1999.
Raver, avec A. Fontaine, collection Ethno-sociologie, Anthropos (Economica), Paris, octobre 1996 et Sensibile alle foglie, Tivoli , janvier 1997.

Laurence Cuny, spécialisée en droit international, a d’abord travaillé à Genève sur les questions des défenseurs des droits de l’Homme pour des ONG et pour les Nations Unies, puis progressivement, sur les questions des droits culturels et de la liberté artistique. Cherchant toujours une forme pour transmettre de manière vivante les questions de droits humains, elle a proposé en 2012 l’installation « Vous avez mal à quels droits ? » sorte de clinique juridique sur les droits culturels, à Ljubljana dans le cadre de la fabrique des communs. Elle a ensuite participé à un think tank sur la protection des artistes en danger au Canada avec Freedimensionnal. Cela l’a amenée à collaborer avec la plateforme européenne Arts Rights Justice dont elle fait toujours partie aujourd’hui. Elle est auteur d’un rapport sur l’Art et les droits de l’homme et d’outils de formation sur la liberté artistique pour les centres d’art et les résidences d’artistes disponibles ici. Elle a participé aux consultations du Rapporteur spécial sur les droits culturels pour le premier rapport des Nations Unies sur la liberté artistique publié en 2013. Elle est membre de l’Observatoire de la liberté de création basé à Paris qui intervient sur les cas de censure et sur la législation. Elle anime des ateliers et tables rondes sur la liberté artistique (le dernier à Valencia pour IETM en novembre 2016). En parallèle elle travaille sur l’impact de la publicité sur les droits culturels avec le Bureau du haut Commissariat des droits de l’Homme, l’Organisation mondiale de la santé et l’UNICEF.

Elle mène avec Bastien Joussaume, artiste plasticien, le projet Lisières, membre du réseau Resartis, pour accueillir en résidence des artistes en danger ou des personnes qui travaillent sur des questions soulevant des problèmes de liberté artistique. Ce projet reçoit le soutien de la Mairie de Dieulefit qui met à disposition un logement pour l’accueil. Elle participe également au projet Artist safety à New York et à l’Observatoire de la diversité culturelle de Fribourg. Lier le niveau local, régional, national et international constitue une priorité dans son travail.

Ayant d’abord découvert la radio comme un outil de diffusion important sur les questions de droits humains, elle s’est investie dans une radio locale lors de son installation dans la Drôme en 2007. Elle fait partie du Conseil d’administration de Radio Saint Ferréol, une radio orientée vers l’économie sociale et solidaire depuis 2008 où elle développe la création sonore. Depuis six saisons, elle propose l’émission Documenta! consacrée à la création sonore sur Radio Saint Ferréol et RDWA. Avec l’Atelier Chroma, elle organise la Semaine du Son, déclinaison sur le territoire d’une manifestation nationale qui vise à promouvoir le rapport au sonore dans notre quotidien. Des écoutes collectives et des ateliers pour différents publics sont proposés chaque année en partenariat avec des Médiathèques de la Vallée de la Drôme, le cinéma l’Eden, des écoles, etc. Avec l’Atelier Chroma ils ont également fabriqué un Sonomaton, pour faire des portraits sonores. A Bruxelles, elle a participé au projet de bulles sonores Anonymes, sur des rencontres éphémères dans l’espace public (Bruxelles).

Depuis 2015, Caroline Fontana l’a rejoint sur l‘émission Documenta! Elles ont travaillé ensemble sur le court Forêt(s) sur la forêt de Saou présenté au festival Résistances de Foix et sur le projet Des gens de la terre. Ayant reçu une bourse de Phonurgia Nova en septembre, je travaille sur mon premier documentaire radiophonique de long format. Barranquilla 1930, qui interroge le progrès et le système économique à travers le départ d’un couple d’ouvriers du textile pour l’Eldorado Colombien. La part musicale y est importante. Un deuxième projet autour du bal est dans les tiroirs depuis quelques années. Le projet Danses partagées va me permettre de commencer ce travail et de lier la danse et le son.

2018 - Nadine Lahoz-Quilez

Biographie de l'artiste

(Fr, Esp)
vit et travaille à Andrézieux-Bouthéon

Expositions personnelles

2019 Si près du lointain, Galerie le 116art, Villefranche/Saône
2018 La fissure des intimités, Pavillon de Vendôme et Musée de la tapisserie, Aix-en-Provence
Retourner l’envers, La Mostra, Givors
2016 Byrsa opus 2, Galerie le 116art, Villefranche/Saône
2015 Byrsa, Musée national du Bardo, Tunis
Dressing 216, Borj Kallel, Sfax, dans le cadre d’une résidence en Tunisie,
2014 Trichos, 3 vidéos simultanées dans le cadre de Label Soie, Musées de Gadagne,
Lyon
2013 Dressing part 3, in Récits de vêtements, un parcours de fil en habit, Focus Résonance,
Biennale d’art contemporain de Lyon, Lisle d’Abeau
Maison des arts, Evreux
2012 Exploration fonctionnelle, Galerie Ste Catherine, Rodez
Et + si affinité, Galerie le 116art, Villefranche/Saône
2011 La levée ou un certain silence, GAC, Annonay
2010 Laboratoire # 2, La Serre, Saint-Étienne en partenariat avec la galerie Area, Paris
2009 Les Malformations cardiaques ou les difficultés d’aimer, La Fabrique, AndrézieuxBouthéon. Exposition de fin de résidence
Dressing part 2, La Spirale, Décines,
2008 Casing /Enveloppe part 2, Assaut de la Menuiserie, Biennale du design de St-Étienne
Dressing, Pôle Sud, Le Valentin, Bourg-Lès-Valence.
2007 Les Malformations cardiaques ou les difficultés d’aimer, L’Entre-Deux, Morteau
Exposition de fin de résidence
2006 Casing /Enveloppe, Mapra, Lyon
2000 365 =1, Galerie Artcadache, Vallorbe, Suisse

Expositions collectives

2018 Cet étrange objet du réel, Espace Vallès, St-Martin d’Hères
Le recueil de l’araignée, La Mostra, Givors. Livre d’artiste
40 ans, GAC, Annonay
2016 Avec et sans s’tresses, Musée de Bourgoin-Jallieu
Borj en péril, Borj Kallel, Sfax, dans le cadre de capitale culturelle arabe 2016
2015 Espace Art Sadika, Gammarth, dans le cadre d’une résidence en Tunisie,
Non vu, Borj Kallel, Sfax, dans le cadre d’une résidence en Tunisie,
2014 XS...XXelles, Galerie le 116art, Villefranche /Saône
Tresses 13 et 14, Maison des Tresses et Lacets, La Terrasse/Dorlay
Tresses 13 et 14, Galerie Made in Town, Paris
2013 Tresses 13, Maison des Tresses et Lacets, La Terrasse/Dorlay
Crisis what else ? Galerie le 116art, Villefranche/Saône
Les dérivants, sur une proposition de Marc Lathuillière, L’attrape-couleurs, dans le
cadre des Nuits Sonores, Lyon
2012 Blanche est la couleur, Passage de Retz, Paris
Corps à corps, Villa Dutoit, Genève
L’étoffes des femmes, Musée de Bourgoin-Jallieu
Sacré blanc ! Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine, Angers
2010 Et si la guirlande de Julie était en laine, Domaine national de Rambouillet
2007 A la frontière du vêtement, Musée des tissus, en résonance avec la Biennale
d’art contemporain de Lyon
Le Polaris, Corbas.
2004 Les Bains douches, installation in situ, Les Doigts d’art. Salins-les-Bains
2003 Patrimoines singuliers, Musée d’archéologie de Lons-le-Saunier
2002 Bicentenaire de Toussaint Louverture, 16 artistes comtois. Musée de Pontarlier
Le Trésor des Abbesses, installation in situ, Les Doigts d’art, Château-Chalon
2000 Regards de femmes, IUFM Lons-le-Saunier
UTBM, Belfort-Montbéliard
1999 Galerie la Tête de l’art, Lons-le-Saunier
1998 Galerie municipale, Achern, Allemagne
1997 Neuf univers, centre d’art Le bœuf sur le toit, Lons-le-Saunier
RÉSIDENCES et WORKSHOP
2018/19 Résidence au Cube/ Maison de la tour, Vallaurie
2014/15 Résidence itinérante sur la Tunisie (Tunis, Sfax, Sousse...)
2013 Workshop Institut supérieur de la mode, Monastir, Tunisie
Dans le cadre d‘un projet de coopération décentralisée, ministère des Affaires
étrangères, Ville et Musée d’art et industrie de St-Etienne, Institut national du patrimoine de Tunisie.
2009 La Fabrique, Andrézieux-Bouthéon
2007 Lycée Edgar Faure, Morteau

Performances

2015 Boutillis ou paralysie du sommeil et d’ailleurs, performance plastique et
chorégraphique en collaboration avec Rochdi Belgasmi, danseur chorégraphe, Borj
Kallel, Sfax, Tunisie
2014 Trichos, performance plastique et chorégraphique avec Anne-Marie Pascoli,
danseuse chorégraphe, dans le cadre de Label Soie, Musées Gadagne, Lyon
Trichos, performance plastique et chorégraphique avec Anne-Marie Pascoli,
danseuse chorégraphe, Musée d’Art et Industrie, Saint-Étienne

Catalogues/livre d’artiste

Retourner l’envers, Livre d’artiste, 2018
La fissure des intimités, Pavillon de Vendôme et musée de la Tapisserie, Aix-enProvence, 2018
Tresses 13, Editions Lyric 21/Nonpareilles
Sacré Blanc !, Musée de la Tapisserie, Angers, 2012
Blanche est la couleur, Passage de Retz, Paris, 2012
Laboratoire # 2, La Serre, Saint-Étienne et Galerie Area, Paris, 2011
Et si la guirlande de Julie était en laine, Yves Sabourin, Editions du Patrimoine, CMN,
2010
Habits, Habillages de Claudine Guilhot, coll. « arts visuels » Ed Scérén, 2009
A la frontière du vêtement, Musée des tissus en Résonance avec la Biennale d’art
contemporain de
Lyon, 2007.
Les Doigts d’art, Salins-les-Bains, 2004.

Autres productions

• Culture à l’Hôpital
De septembre 2009 à juin 2010, hôpital de jour, musée de Bourgoin-Jallieu.
Le kimono paysage et la tenue urban-sky. Présentation des pièces au musée
• Design textile
2010 Ornements pour une relation. Prototype de vêtements pour soignants
• Spectacle vivant
- Scénographies et décors
2004 L’épidémie bleue de Christian Pageault, RLC Spectacles
2003 La Route des arts, Conseil général du Jura
1994 L’assemblée des femmes d’Aristophane, Troupe de la Frat,
Saint-Claude
- Costume et interventions graphiques en direct
2016 Le secret de Berthe, Ferme du Vinatier. Avec Sébastien Égleme,
Alain Sallet et Benoit Vaorick
Diffusion et résidence
Le secret de Berthe, Ferme du Vinatier, Bron (2016), La Fabrique,
Andrézieux-Bouthéon (2017), Le Fil, Saint-Étienne (2017)
• Participation graphique à des vidéos
1994 Wie weit ists noch bis Prag ? (A combien sommes-nous de Prague ?) d’André
Weckmann.
Réalisateur Renaud Saint-Pierre, production France 3 Alsace
1993 Aanfiirhorlz de Gaston Jung. Réalisateur Renaud Saint-Pierre, production France
3 Alsace

2018 - Benjamin Just

Biographie de l’artiste

17/04/1989
Vit et travaille à Lyon

www.benjaminjust.com

Formation

2015 Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP)  - Ecole Supérieure des Art Décoratifs (HEAR) - Strasbourg, FR + National College of Art & Design (NCAD) - Dublin, IE

2013 Diplôme National d’Art Plastique (DNAP)  - Ecole Supérieure des Art Décoratifs (HEAR) - Strasbourg, FR

2011 Formation en Décors et Traitements de Surface (DTS) - Couture Furniture - London, GB

2010 Diplôme des Métiers d’Art (DMA ébénisterie) - Ecole Boulle - Paris, FR

2008 Brevet des Métiers d’Art (BMA ébénisterie) - Lycée Georges Lamarque - Lyon, FR

2006 Certifi cat d’Aptitude Professionnelle (CAP ébénisterie) - Lycée Astier - Aubenas, FR

Collections

2017 - 2018 Benjamin JUST - Exposition personnelle en résonnance  avec la Biennale d’art contemporain de Lyon et la MAPRAA – Maison de la tour, Valaurie, FR
2017 Benjamin JUST - Exposition personnelle - Lieu d’Art et de Culture (FRAC Alsace), Sainte Marie aux Mines, FR - The human made tree - Eildon Gallery, Alliance Française, Melbourne, AU - Résidence au LAC - Résidence artistique - FRAC Alsace, Sainte marie aux mines, FR
2016 Stammtisch - Salon Résonances, Strasbourg, FR  - FAR-French Artist in Residence - Résidence artistique - Bundanon, Australie, AU
2015 Quand l’homme descend de l’arbre pour le couper - Exposition personnelle - Temple neuf, Strasbourg, FR
Diplômes 2015 - Haute école des arts du Rhin, Strasbourg, FR
/le.ko.dy.ljø/ - CEAAC, Strasbourg, FR  - Nuages de points - Shadok, Strasbourg, FR - La nuit des musées - Musée du fer, Reichshoffen, FR
Prix 2014 des arts Contemporary du Rotary club - Strasbourg, St Louis, Bonn, FR/DE
2014 Sculpture in context - Botanic Garden, Dublin, IE  - Cette soif qui invente les sources - FRAC Alsace, Sélestat, FR
Prix RDS student awards - Sélectionné - Dublin, IE
Collection La grange aux paysages - Lorentzen, FR
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2018 - Isabelle Dehay

France
Née en 1971 à Paris
Vit et travaille à Clisson, région nantaise.
Diplômée de l’école des Beaux Arts de Nantes en 1995 - DNSEP.

reseaux-artistes.fr/dossiers/isabelle-dehay

Expositions & diffusions :

Territoires sonores, MAC Arteum, Châteauneuf le Rouge, Printemps de l’Art Contemporain, Marseille, mai à juillet 2018.
Port Série, Galerie Souvenir, Barcelone, avril 2018.
Continuum, Casa de Velázquez, Madrid, février à mars 2018.
Teheran Annual Digital Art Exposition, Festival, Téhéran, décembre 2017.
Verdures, du tissage aux pixels, Exposition en regard des tapisseries du XVIe siècle d’Anglars de Salers, Musée Bargoin, Clermont-Ferrand, du 15 février au 21 mai 2017.
Festival Vidéoformes , Clermont-Ferrand, du 15 au 18 mars 2017.
Paysage Dpi, Exposition à la Maison Garenne, Saint-Sauves d’Auvergne, juillet 2016.
Traverse vidéo, Festival vidéo, cinémathèque de Toulouse, mars 2016.
Des Lieux , Exposition collective à Pol’n, Nantes, mai 2015.
Paysage Dpi #Petitcodiac , Exposition au Centre Culturel Aberdeen, Moncton, CANADA NB,à l’occasion du Festival International du Cinéma Francophone en Acadie, du 14 au 28 novembre 2014.
Immensity of The Territory , Exposition et performances au Quai, Angers, Festival les Accroche-Coeurs, 2013.
Variation en B(aie) Majeur , Exposition, résidence au musée de La Briqueterie, Langueux (22), juin à octobre 2012.
Fragile Territories : Assistante multimédia de l’artiste Robert Henke, exposition au Lieu Unique, Nantes, 2011.
La Fabrique, laboratoire( s) artistique( s) , inauguration au JardinC, Île de Nantes, sept. 2011.
The Last frontiers , Art Gallery of Nova Scotia, Halifax, Canada. Déc. 2010 à avril 2011.
Les Progressions, Gallery Connexion, Fredericton, CANADA NB, nov. 2010.
Croisements numériques , Galerie des franciscains, Mire, Saint-Nazaire, mars 2010.
POTLATCH , Festival de cinéma expérimental, Mire, Quai West, Nantes, 2008.
Nantais, qui sommes nous , Château des Ducs de Bretagne, Nantes, 2008.
L' art prend l' air, Dispositif du Conseil Général de Loire-Atlantique. Atelier de Livia Deville, Nantes, 2008.
Haïku festival, Musée des Beaux Arts, Nantes, 2008.
Autres images, Théâtre de Laval, Atmosphère 53, 2007.
La nuit des Musées, Musée du Vignoble Nantais, Le Pallet 2007.
Sisyphe au cinéma , Musée d'ethnographie de Genève, Suisse, 2007.
Scopitone, Festival des arts numériques, Nantes, 2004 et 2006.
Cuvée Unique , Installation et création vidéo au Lieu Unique, scène nationale, Nantes, 2006.
Nuit du court métrage, MCLA Espace 44, Nantes, 2004.
Projection , École des Beaux Arts, Paris, 2004.
Nocturnes du musée, Musée des Beaux Arts, Nantes, 2000.
Acteurs/ reacteurs, Espace 21, Nantes, 1999.
Pellicula y basta , Festival de courts métrages, Grenoble, 2000.
Exposition collective , EOF galerie, Paris, 1999.
Projection , École des Beaux-Arts de Cluj-Napoca, Roumanie, 1998. OF, OFF en marge de la Biennale d'art contemporain, Lyon, 1997. DETOURS 96 , Abattoirs de Billères (64), 1996.
1000 cm 3, Galerie des Beaux Arts, Nantes, 1994.

Résidences artistiques :

Résidence partenariat HANGAR, Barcelone, et CASA DE VELÁZQUEZ, Madrid, janv-avril 2018.
Résidence de création VIDÉOFORMES , collège M.C. Weyer, Cusset (03), 2017.
Résidence à La Maison Garenne, Saint-Sauves d’Auvergne, Sancy Artense, avril-juillet 2016. Lauréate de la Résidence-croisée Aberdeen-Galerie Paradise, au Centre Culturel Aberdeen, Moncton, CANADA NB, de septembre à novembre 2014.
Soutien de l’Institut Français, Consulat Général de France dans les Provinces Atlantiques et du FICFA.
Résidence au musée de La Briqueterie, Langueux (22), juin 2012.
Résidence à la Struts Gallery, Sackville, CANADA NB, octobre à décembre 2010. “Chantier d’artiste” Résidence au Lieu Unique, Scène nationale de Nantes, 2006. Résidence à Delhi, Inde, avec les artistes du groupe MUKTA, 2003.
Résidence au Château d’Oiron, centre d’art contemporain (79), juin 2001. Résidence et workshop à l’École des Beaux Arts de Cluj-Napoca, Roumanie, 1998. Échange à l’École Fine Arts d’Exeter et à l’École d’art de Norwich, GB, 1993/1994. 

 

Créations scénographiques :

Installation et performance IMMENSITY OF THE TERRITORY avec C. Havard, A. Taillard et CH Beneteau.

Partenariat avec le Festival Les Accroche-Coeurs, le Quai et la Ville d’Angers, septembre 2013.
Création du spectacle FEU LE FEU avec C. Havard, au théâtre Athénor, St-Nazaire, 2010/11.
Buenos Aires Extrema Création multimédia avec le compositeur Arturo Gervasoni, LE LIFE, St-Nazaire, décembre 2010.
Strates et Strettes Improvisation libre du groupe Factorielle3 sur des partitions vidéographiques.
Médiathèque de St-Herblain, janvier 2010.
Ophelia’s gaze Création multimédia pour l’opéra composé par S.Everett Atlanta, nov 2008.
Ensemble de 70 guitares Création multimédia du spectacle. Compositions d’Arturo Gervasoni, 2006.
Nu et jouir nuit et jour Performance multimédia et musique improvisée, Le Lieu Unique, Nantes, 2006.
KÉKÉDALA Spectacle de rue. Création vidéo avec M. Tsypkine de Kerblay, cnie TMScène, 2005.
MIX-CITY Création multimédia pour le spectacle du groupe, 2002/2004.
MADE IN INDIA Création multimédia pour le spectacle du groupe MUKTA, 2003.
Mes doubles Exposition cinéma et musique improvisée avec Murielle Scherder, 2000. Orphania Denticauda Pièce pour vidéo et musique improvisée avec Jean Chevalier, 2000. Alice, petite forme explosive Création vidéo avec Marc Tsypkine de Kerblay, théâtre, 2000.

 

Films distribués par :

Light Cone, 41bis rue de Crimée 75019 Paris - 01 46 59 01 53
Est-ce une bonne nouvelle, 4 imp Delaunay 75011 Paris - 01 43 70 36 25
Vidéozart, rue Maréchal Joffre, Nantes - 06 85 83 02 27
Mire, cinema experimental, Nantes - 02 40 89 78 07/ www.mire.exp.free.fr
Vrillons, film distribué par Terra Vitis, Château de la Frémoire 44 Vertou.

 

Editions :

Paratext, HANGAR, Barcelone 2018.
Catalogue d’exposition Verdures, du tissage aux pixels Musée Bargoin, Clermont-Ferrand 2017.
Revue Turbulences vidéo #93  Portrait d’artiste publié par VIDÉOFORMES, 2016.
Catalogue d’exposition Paysage Dpi Résidence d’artistes en Sancy Artense, 2016.
Catalogue d’exposition The Last Frontiers Art Gallery of Nova Scotia, Halifax, Canada, 2011.
Né à Nantes comme tout le monde, 303 Revue culturelle des Pays de la Loire n°96, 2007.
Catalogue d’exposition Au fil de l’eau, Hôtel du département, Nantes,1999.
Catalogue d’exposition Détours’96, Abattoirs de Billères,1996.

 

éditions cd et dvd :

Mire, sortie de laboratoire” éditions 2007, 2009, 2010. Édition Mire, Nantes.
"La mélancolie inexorable du passé", Édition de l’Université de Nantes - juin 2007.
"Haveli" Mukta, disques promotionels, Édition Warner, 2004.
"On track" Mix-City, Édition Soleil Groove, 2003.

 

Télédiffusion :

Portrait d’artiste” VIDÉOFORMES, 2016.
Bandes à part” Télénantes, 2011 et 2012. Pierrick Sorin Production. Reportage “Sous la douche” Télénantes, 2005.
Made in India” carnet de voyage avec le groupe Mukta, Télénantes, 2008.

Eric Longsworth

Rencontre avec le public, à Valaurie, samedi 26 mai 2018

Les musiciens ont souhaité présenter au public leur projet de création de ce nouveau trio qui réunit trois univers culturels différents :

Dramane Dembélé avec ses flûtes peules (musiques africaines)
Gregory Dargent, (alsacien) est tombé, très tôt, sous le charme de l'oud (musiques arabes traditionnelles) et en a fait son instrument de prédilection, en créant son propre univers
Eric Longsworth (américain) avec son violoncelle électrique (influences Jazz mais pas que...)

Leur challenge est donc de trouver un accord voire une harmonie entre ces 3 instruments et leurs influences culturelles diverses.

L'improvisation présentée à l'issue de leur présentation ne laisse pas de place au doute : ils sont en très bonne voie !

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2017-2018 - A.I.L.O

A.I.L.O, se prononce "Hello" Atelier d’Immersion Lumineuse et Obscure

Anna-Eva Berge, artiste plasticienne. Créatrice de l’entité A.I.L.O.
Artiste plasticienne autodidacte depuis plus de dix ans, c’est suite à des projets en extérieurs en utilisant des miroirs qu’elle se rend compte de l’impact du soleil sur ses œuvres. Fascinée par ces interactions, elle décide de se consacrer à ce travail pour des projets en intérieurs, ce qui lui permet de contrôler la lumière de façon très précise et en extérieur en dialoguant avec le soleil.

Fabrice Leroux, artiste multi-médium.
Il offre à l’entité son savoir les technologies numériques et réalise les créations sonores. Une première vie en tant que comédien, et co-créateur du théâtre la Manufacture des Abbesses à Paris entre 1996 et 2009 Fabrice a depuis multiplié les expériences, les matériaux, les formations en autodidacte pour développer son univers riche et sensible. A.I.L.O pour lui est un moyen d’explorer toujours plus sur les nouvelles technologies tout en apportant sa sensibilité sur les recherches d’immersion sonores. www.fabriceleroux.com

A.i.l.o, expérience artistique née en 2014, est en quête constante d’interactions entre différents éléments. Un dialogue entre l’humain et le matériel. Le palpable et l’impalpable.
La lumière
Entrant en jeu  avec des volumes, elle devient sculpture. Passant d’ambiances très lumineuses à une obscurité construite, elle offre toute une gamme de contrastes. Sa capacité à envahir l’espace, permet au spectateur d’entrer dans un autre univers. Il fait partie d’un Tout.
Surfaces réfléchissantes et jeux d’optique
Les jeux d’optique, avec des miroirs par exemple, sont là pour questionner nos certitudes, notre perception des éléments. Jusqu’à venir perturber notre stabilité. Le spectateur devient acteur face aux surfaces réfléchissantes. Par son mouvement ou son reflet, il modifie l’œuvre et se retrouve acteur d’un réel réinventé.
Le mouvement
C’est un mouvement perpétuel. Rien n’est figé. Les technologies numériques permettent une grande liberté. Le video-mapping, petits moteurs guidés par de l’électronique, donne vie aux sculptures. La sensation d’immersion vient ensuite. Les rythmes lents sont là pour  amener doucement dans une autre temporalité.
C’est une expérience sensorielle et visuelle qui invite le spectateur à ressentir plus qu’à regarder. Un dialogue des technologies, entre  procédés numériques et analogiques.
Tout part de la ligne.
Des lignes épurées pour se concentrer sur l’essence des Œuvres.

Photos d'œuvres

AILO Composer

"Composer" 2017 - 640cm x 140cm x 40cm. Miroirs - Residence/Exposition collective Lignes de Vie, Fevrier/Mars. Chapelle Sainte-Anne. Arles (13)

 

AILO Light Motion

"Light Motion" 2016 - Installation, dimensions variables. Miroirs, vidéo mapping - Exposition, Light is more, Maison de la Tour, Valaurie (26)

 

AILO light vibration

"Light Vibration" 2016 - 86cm x 86cm x 12cm. Acier, vidéo mapping, vibrations sonore - Exposition, Light is more, Maison de la Tour, Valaurie (26)

 

On peut voir la vidéo : https://vimeo.com/227441717 (Light is more) -

et voir d'autres réalisations ici : www.ailo-art.com

Le projet

Immersion Optique
Entre techniques numériques, volumes et jeux d’optique, recherche immersive et sensorielle
Mots clés de la résidence :
Numérique, analogique, lumière, sculpture, miroir, réflexion, jeux d’optiques, mouvement, expérience, immersion.

Intention

Sur les créations réalisées jusqu’à maintenant, c’est par le pouvoir de la lumière à envahir un espace que le spectateur se retrouvait inclus. Grâce à cette résidence et aux partenaires liés à la Maison de la Tour nous pourrons aller plus loin dans cette démarche en élaborant un projet monumental, permettant au spectateur d’être un cœur d’une expérience immersive, visuelle et sensorielle. Nous travaillons sur une structure qui serait en métal de l’extérieur et en miroir à l’intérieur. Contraste sur les matières, leur pouvoir de réflexion et d’absorption permettant une vision qui viendrait repousser nos limites visuelles.
 
AILO immersion optique web

La 1ère phase de résidence – juillet/Août 2017

Conceptions des maquettes de la sculpture. Choix des matériaux et dimensions taille réelle sont en train de se finaliser. A l’automne 2017 nous rencontrerons les partenaires pour leur présenter le projet.

Biographie

Née en 1981, artiste plasticienne depuis dix ans, après une carrière  de comédienne (1993-2004). Autodidacte, j’ai approfondi certaines techniques lors de différentes formations :

  • Travail d’enduit traditionnel Tadelakt. (2006 Marrakech, Maroc)
  • Mosaïque de marbre (2007, Ravenne, Italie)
  • Modelage, sculpture plâtre, béton cellulaire (Atelier de Paris 2008)
  • Résines et matériaux composites (Port de Bouc, 2009)

J’ai commencé en voulant dès le départ créer pour l’espace urbain. C’est avec différentes mairies dans le sud de la France que je réalise mes premières œuvres urbaines entre 2012 et 2015, L’impact du soleil sur mon travail pour des projets en extérieur a été un déclencheur. Aujourd’hui, je me rends compte que peu importent  les  techniques que j’ai utilisées  jusqu’ici, il n’a toujours été question que d’une chose : la lumière.

C’est là qu’est née A.I.L.O, entité artistique.  (Se prononce « Hello ») :
Atelier d’Immersion Lumineuse et Obscure
Bonjour !
Le premier mot pour initier la rencontre.
J’aime ce jeu de mot avec « bonjour », C’est comme si je voulais ramener mon travail à un acte très simple mais à la fois essentiel, Comme le simple fait de dire bonjour à la personne en face de nous.
Ceci montre aussi que le spectateur à une part importante dans mon travail. C’est un dialogue ente le spectateur et l’œuvre qui est proposé. Ensuite selon l'oeuvre à réaliser et les techniques necessaire je fais appel à différentes personnes pour concrésiter le projet. Le collectif entre en jeu!

A.I.L.O en quelques dates :

2017

15, 16, 17 Décembre
Supervues, Hôtel Burrhus, représenté par la Maison de la Tour. Vaison la Romaine.

Du 14 au 19 Novembre
Mac Paris, Exposition collective, Bastille Design Center. Paris 11ème

Du 14 Octobre au 9 Novembre
« Light is more », Château de Tarascon, Ville d’Arles pour Octobre Numérique.

Du 6 Juin au 14 Juillet
« Light is more » exposition d’entrée en résidence. Maison de la Tour – Le Cube. Valaurie (26)

Du 26 Juin au 2 Juillet
Résidence collective, Echangeur 22, Saint Laurent des arbres (30)

9 juin / 9 Juillet
Exposition personnelle. Maison de la Tour / Le Cube, Vallaurie (26)

Avril/Novembre
« Light Construction », Cheminement de Sculpture, Chapelle Saint-Côme. Gigondas (84)

Du 6 février au 4 mars
Résidence collective «Lignes de Vie». Soutien ville d’Arles. Chapelle Sainte-Anne, Arles (13). 

Du 25 Février au 5 Mars
Exposition collective, Thèm’Art #5 Frontières, Complexe Gérard Philippe. La Garde (83)

Du 6 février au 4 mars
Exposition collective «Lignes de Vie». Soutien ville d’Arles. Chapelle Sainte-Anne, Arles (13).

Du 27 Janvier au 3 Février
Prix Icart / Artistik Rezo : Prix jeune création pour l’art contemporain, Centre Artasia, Paris (75)

2016

Du 2 au 31 Octobre
Exposition collective, «Light Cube» Parcours de l’art, église des Célestins, Avignon. (84)

Septembre
Résidence artistique, Ville d’Arles / Ateliers fourwinds. Aureille (13)

2017 - Bernard Pourrière

Photos d’œuvres

B Pourriere 3

"Ligne n°1" 2105  -  "L'Homme qui saute" 2016

Années de Résidence 

2017/2018

Repères biographiques 

bernardpourriere.com/bio.html 

Intention

Le projet que je propose questionne le corps dans ses gestes et ses mouvements dans notre environnement quotidien, principalement dans des lieux de travail : entreprise, usine. Chaque résidence donne lieu à un travail « In Situ » qui tient compte des spécificités du territoire. Observer ce monde du travail dans sa routine quotidienne, pour en tirer une matière gestuelle et sonore, pour en tirer quelque chose qui soit créatif, qui devienne autre chose, qui suggère un autre imaginaire, un autre regard sur ces lieux de vie et sur nous même.

Création (actuellement)

  • une performance chorégraphique avec Virginie Quigneaux et Colette Colomb prévue début juin au val des Nymphes (travail vidéo, son et chorégraphique)
  • une performance sonore avec Colette Colomb à la maison de la tour début juin

Ateliers

réalisation d'une performance chorégraphique avec plusieurs participants autour des gestes du quotidien en mai-juin 2017.
Chorégraphie et mise en scène Virginie Quigneaux et Bernard Pourrière, création sonore Bernard Pourrière

B Pourriere 1

"Let's Dance" - 2016

Restitution 

début juin 2018

Diffusion

Partenaires ORFEAL , NORVAC

Travaux récents (expo, performances)

bernardpourriere.com/

documentsdartistes.org/pourriere

2017 - PetraH : un couple d’artistes plasticiens numériques

Photos œuvres

Années de Résidence

2016-2017

Repères biographiques

Petra (van der Meijden, 1960) a étudié à l'école nationale supérieure des Beaux-Arts à La Haye, Les Pays-Bas, diplômée (cum Laude) en 1987. Elle est aussi professeur certifié Beaux-Arts (second degré). (lien vers petravandermeijden.com)
Elle a exposé ensuite régulièrement aux Pays-Bas et en France ses sculptures, installations, photos et collages. Elle travaille en collaboration avec Hans Pronk (lien vers www.pvdm.org). Depuis 2014 Petra et Hans  vivent et travaillent à Avigny, hameau de Mailly-la-Ville en Bourgogne, en France. Leur association « artistique » prend le nom de PetraH en 2017.

Intention

PetraH réalise des œuvres inspirées de l'état de précarité de la nature, et de son incroyable résilience. L’ordinateur est l'outil principal des artistes depuis 1996, dans toutes ses possibilités. Image numérique, vidéo, impression 3D dans la réalisation des objets à assembler, réalité augmentée, sont à la base de leur création (cf. illustrations ci-jointes).

Le thème de  résidence s’appuie sur une réflexion à partager avec le territoire et ses habitants.
Selon la chronologie géologique de notre planète Terre, nous vivons à l’époque de l’Anthropocène, qui a débuté à la fin du 19ème siècle avec la révolution industrielle. A notre époque, l'activité humaine a une telle influence sur l'environnement, le climat et l'écologie de la planète qu'elle laissera une signature à long terme dans ses strates. Nous, habitants de la Terre, devons prendre conscience de la temporalité profonde de notre planète. Pas seulement du temps de notre époque, mais aussi de celui qui a précédé et succèdera à l’humanité.

Les matières plastiques, ou « Plasticines », sont particulièrement considérées comme des marqueurs clés de l’Anthropocène. Nous produisons actuellement environ 100m tonnes de plastique à l'échelle mondiale chaque année. Parce que les plastiques sont inertes et difficiles à dégrader, une partie de cette matière plastique fera son chemin jusque dans les strates du sol de la planète.

Par conséquent, parmi les futurs fossiles de l’Anthropocène, on pourra non seulement trouver les traces de la mégafaune et du nanoplancton, mais aussi des bouteilles de shampooing et des bouchons de déodorants. Les couches qui les contiennent, sont précisément datables en référence aux archives des produits.

Pour éviter qu’il ne reste que des emballages comme traces de notre époque, les artistes proposent de créer des fossiles « numériques », mémoires/souvenirs des gens du territoire de la Drôme du sud, pour les sauvegarder à l’intention des générations futures.Création : Fossiles numériques

Ces fossiles seront conçus à partir des technologies numériques et sauvegardés  dans le monde digital. Choisis par la population, adultes et enfants, ils constitueront grâce à l’intervention des artistes une œuvre à part entière.AteliersLes participants, enfants ou adultes,  sont invités par PetraH à dire ce qui, à leurs yeux, est assez important dans leur vie et/ou leur environnement pour mériter d'être montré aux générations futures Images, histoires associées, objets et silhouettes scannés, sont interprétés en réalité virtuelle, devenant ainsi de véritables "fossiles" numériques lancés dans l'orbite digitale, adressés aux générations à venir.

Démarche, technologies engagées, « fossiles » sont à découvrir en détail sur www.fossilesnumeriques.fr

Avec le groupe scolaire Valrousse, les écoles de Réauville et de Montjoyer, de la grande section de maternelle aux CM www.fossilesnumeriques.fr/projet-ecoles/

PetraH atelier maternelle valroussePetraH atelier video reauvillePetraH atelier video montjoyer

A travers ce projet, les enfants ont pris prendre conscience de ce qui est vraiment important pour eux. Puis de leur place dans le temps, et de la trace qu'ils peuvent laisser aux générations futures. Enfin, la création de cette réalité virtuelle à partir de leurs mots et de leurs images met en valeur leur point de vue unique. Ils apprennent aussi que la réalité virtuelle n’est pas qu'un gadget, mais qu'il peut être un outil puissant. Ils deviendront plus conscients qu’ils peuvent être manipulés par cette réalité virtuelle (éducation aux médias). C’est pourquoi un travail sur les masques précédera les ateliers, permettant à chaque enfant de se créer son «visage numérique »

Avec le Collège Jean Perrin à Saint Paul Trois Châteaux, classe de 5ème

Les élèves créent un environnement préféré en collage avec Photoshop. Puis élèves sont enregistrés avec leur objet préféré à montrer aux générations futures avec un scanner 3d. Enfin, ils posent leur propre image en 3D (monde 3D en Sketchfab), avec leur histoire, dans cet environnement préféré et sont mis en orbite digitale.
www.fossilesnumeriques.fr/projet-college (bouton galerie d’image)

Avec des habitants du territoire : Valaurie et communes proches www.fossilesnumeriques.fr/projet-valaurie.

Chaque participant devra, comme les enfants, choisir un objet qui, à ses yeux, représente son « fossile » du futur. Munie de son objet, chaque personne  sera  « scannée » en 3D en vue d’obtenir sa statuette par l’utilisation d’une imprimante 3D.  Un texte sera associé à ce personnage.

Restitution

Du 8 septembre au 1er novembre 2017 une exposition se tiendra à la Maison de la Tour dans le cadre de la manifestation « DETOURS 2017 », déambulation sur le territoire à la découverte d’œuvres numériques organisée par la Coopération des Centres d’Art Contemporain de Drôme provençale »

A découvrir également pendant les Journées Européennes du Patrimoine 16 et 17 septembre  dont le thème  est « Jeunesse et Patrimoine ». Un événement, au cours des Journées Européennes du Patrimoine, consistera à « enfouir » les statuettes d’aujourd’hui, fossiles de demain. Un lieu définitif est en cours de recherche.

Partenaires

Groupe NOVARC Malataverne (Drôme)

Travaux récents/ Expositions

  • Centre régional d'Art Contemporain, Château de Tremblay, Fontenoy (89320 -  Nature profane- 2 juillet 31 octobre (2017)
  • Chapelle d’Avigny Mailly-la-Ville, France – Avigny, France – Please, do not feed the birds (2016)
  • Espace Mouv'Art, Auxerre, France – Mois de la photo (2016)
  • Espace Mouv'Art, Auxerre, France – Faites chauffer la colle !!! (2016)
  • Chapelle d’Avigny, Mailly-la-Ville, France – Avigny, France (2015)
  • Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris, France – WCCV (2015)*
  • La Scène Faramine, Précy-le Moult, Pierre-Perthuis, France – l'Art est dans le Pré (2015)
  • Gallery de la Cure, Vermenton, France – (2015)
  • Chapelle d’Avigny, Mailly-la-Ville, France – <en-détail> Avigny (2014)
  • Centre Régional d’Art Contemporain, Fontenoye, France – WCCV (2014)*
  • Carré d’Art, Nîmes, France – WCCV (2013)* de Kabinetten van de Vleeshal, Middelburg, the Netherlands – WCCV (2013)*
  • Jeu de Paume, Paris, France – WCCV (2013)*
  • Gasometer, Oberhausen Germany – WCCV (2013)*
  • Stedelijk Museum, Amsterdam – WCCV (2013)*
  • Joods Historisch Museum, Amsterdam, the Netherlands – WCCV (2012)*
  • Les Abattoirs, Avallon, France – WCCV (2012)*
  • Palais de Tokyo, Paris, France, – WCCV (2012)*
  • Beaufort04 @ Mu.ZEE, Oostende, Belgium – WCCV (2012)*
  • dOCUMENTA (13), Kassel, Germany – WCCV (2012)*
  • Centre d’art de l’Yonne, Tanlay, France – WCCV (2012)*
  • CBKU, Utrecht, The Netherlands – WCCV (2012)*
  • S.M.A.K., Gent, Belgium – WCCV (2012)

2016 - Pascale-Louise et Marine Favennec

Pascale-Louise, céramiste avec la collaboration de Marine Favennec, architecte

Mail

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Repères biographiques

Pascale-Louise, céramiste

Est-ce parce qu’elle est issue d’une famille alsacienne qui cultivait la terre que Pascale-Louise  découvre d’autres façons de lui donner vie ?  En 1997, elle débute par le  travail de la pierre calcaire et du ciment, puis se tourne vers l’argile. En 2012, elle tourne une nouvelle page et choisi de se consacrer entièrement au modelage, au tournage et à la cuisson de la terre et mets en carton sa vie passée dans la finance. Une formation de plasticienne céramiste viendra compléter son expérience et la mènera à participer à des workshops avec de nombreux artistes.

Est-ce parce qu’elle est femme que la source d’inspiration principale de Pascale-Louise est le corps féminin ? Après avoir exploré les canons académiques, elle passe à des formes plus épurées. C’est de la rencontre que jaillit l’œuvre : ainsi les « visages » témoins d’un trait ou d’une expression saisie au vol et qui l’atteint, l’émeut et la captive. D’un voyage en Turquie, d’un autre au Sénégal, elle est touchée par des rires de femmes : femmes du hammam qui se laissent aller au rire libérateur, sensuel, puis danse abandonnée, voluptueuse des Africaines : ce sont ces corps, cette liberté, cette sensualité qui vont faire naitre plusieurs sculptures de corps féminins  symboles du « Rire sacré » en 2014 pour l’exposition « Eutexie » au TGP Frouard (54).

Sa recherche se poursuit ensuite autour du mythe de Baubo, déesse grecque qui, soulevant son peplos révèle son corps, et qui, par sa danse sensuelle et ses plaisanteries salées, parvient à faire rire Déméter, déprimée d’avoir perdu sa fille adorée enlevée par Hadès et emportée au centre de la terre, qui trouve la force et l’énergie pour la retrouver. Ce rire, affranchi de toute contrainte, est le rire de la femme primitive, « sauvage » comme la nomme Clarissa Pinkola Estés dans Femmes qui courent avec les loups.  Pascale-Louise présente pour la première fois en 2015 ses « Baubo », évocations oniriques de la déesse primitive, celle qui est nature, sans tabous lors de l’exposition « IN VIVO » au château Stanislas de Commercy (55), puis à Toul (54) lors de l’exposition « Féminin pluriel ». Elle y montre par ailleurs ses installations mariant le végétal et la porcelaine.  En 2015 elle entreprend ses recherches sur le mobilier mariant la céramique et le bois.

En 2016 pour l’exposition art et jardins, le jardin Jean Vallée à Houdreville (54)  lui permet de sublimer son mobilier, autre source de recherches dans les matériaux et les formes.  

Est-ce la seule création qui détermine Pascale-Louise ?  Au-delà de la recherche de l’esthétisme et de la création artistique, au-delà du travail sur les formes et les matériaux, elle cherche avant tout  à faire naître l’émotion. L’émotion chez le spectateur, qui, laissant libre cours à son imagination réinvente l’œuvre d’art qui échappe alors à sa créatrice. Et c’est ce qui lui échappe qui l’intéresse et l’interroge. Elle aime partager sa passion et transmettre son savoir-faire. Elle anime de nombreux ateliers pour adultes, enfants, adultes et enfants en situation de handicap. Elle intervient également en entreprise autour de la cohésion de groupe en utilisant essentiellement l’argile comme matériau de création.

atelier Pascale Louise

www.pascale-louise.com

Marine Favennec, architecte

Architecte attachée à la matière et aux ambiances, Marine Favennec crée sa structure en 2015 après 4 ans de collaboration en agence à Paris : L’Atelier d’Architecture Marine Favennec.
« Acquérir une fine connaissance du site, développer des systèmes constructifs en adéquation avec le lieu et les savoirs-faire locaux, étudier des scénarios d’usages, projeter les rythmes et ambiances d’un lieu futur sont autant d’approches qu’il faut articuler autour du projet afin de développer des constructions actuelles et respectueuses des milieux dans lesquels elles s’inscrivent. Chaque projet nécessite une grande attention du «déjà là» et la conception d’un projet doit se faire dans une réflexion constante au sujet d’un territoire géographique, social et économique. Mêlé à une grande attention des ambiances au sens des phénomènes, je suis très attachée à la matière et aux détails.»
A la sortie de son diplôme d’architecture à l’école de Grenoble au sein du studio intitulé « Architectures et cultures sensibles de l‘environnement » (laboratoire CRESSON), elle travaille également au sein de la structure Polimorph, un groupement pluri-disciplinaire de recherche et de production sur l’espace. Elle deviendra ensuite une des collaboratrices de Jean Bocabeille au sein du collectif Plan 01 et travaillera notamment à des projets de logements, une bibliothèque universitaire, un groupe scolaire et des logements étudiants.
www.marinefavennec.fr

L’intention

Les territoires ruraux sont aujourd’hui l’objet de nombreux regards. Ils sont à juste titre à nouveau considérés comme des terres de possibles par leur multiplicité. Liés par un bassin versant, une rivière, une vallée, ils sont connectés par une mise en commun des connaissances et ressources qui les composent.La résidence sera l’occasion de travailler à ce sujet de l’inter-communalité au travers de la terre : la terre comme matière ; la terre au sens du territoire.
Au travers de la nouvelle voie douce en projet, retenu par la Communauté de communes, voie qui remonte la vallée de la Berre et qui traversera la commune de Valaurie, nous nous proposons de travailler à une oeuvre in situ faisant état des liens intercommunaux (naturels, humains, agricoles, artisanales,…) et de les catalyser in situ au sein d’un espace identifié en bord de voie douce.

La création

La résidence au Cube de Valaurie est l’occasion de mener un travail suivant deux grands thèmes que sont l’artisanat et l’urbanisme rural.
Pascale-Louise et Marine Favennec ont en commun, au delà de leur relation mère-fille, une approche sensible des milieux dans lesquels elles évoluent, une relation sensorielle à la matière et aux espaces. Elles ont choisi de mettre en commun leurs approches et leurs compétences, le temps de « Voie douce «, leur résidence au Cube.  Ce travail à quatre mains s’articulera autour de la « matière terre » et de toutes ses transformations (terre cuite, pisé, porcelaine, céramique,…) et d’une thématique liée spécifiquement au territoire de Valaurie : la future voie cyclable reliant Nyons à la Viarhôna, véritable lien territorial vers la vallée du Rhône.Pascale Louise, céramiste, amènera la céramique vers l’espace urbain et les jardins.
Le grès et la porcelaine se marient au bois, au métal pour concevoir et fabriquer du mobilier et ainsi créer des espaces de repos, de causeries, de méditation.Marine Favennec, architecte, mènera une série d’ateliers au sujet du territoire de Valaurie.
Nous pratiquons tous l’espace rural de façon différente et en possédons une lecture propre. La mise en commun de ces connaissances permettra à chacun de mettre en jeu son approche du village et de la voie douce de façon à nous constituer une culture commune autour de ces enjeux.

La restitution

La restitution de la résidence s’est faite par l’exposition des restitutions d’ateliers menés avec le public ainsi que par l’exposition des prototypes/projets développés dans le temps de la résidence.

Parmi les prototypes, le banc PICNIC
« Le travail entre architecture et céramique m’a amenée naturellement vers une recherche sur le mobilier en privilégiant la dimension structurante de la céramique et en ayant à l’esprit la contrainte outdoor.Je voulais changer d’échelle, concevoir une assise pour plusieurs, sans dossier, pour permettre à chacun de choisir la direction de son regard et de faire naître l’échange ». Pascale Louise

Le banc « Picnic » avec son assise de 2,16 m et ses plots à la fois support de la planche en céramique, assise haute ou encore table de pique-nique a été créé avec la collaboration de Marine Favennec, architecte et réalisé par l’entreprise CERALEP SN à St Vallier (Drôme).
Il est actuellement exposé dans les jardins de l’hôtel du Moulin de Valaurie.

bancpicnic impressin 3D

Un livre, restitution de résidence au Cube 2016, abondamment illustré, retrace les recherches de Pascale Louise Spiess & Marine Favennec .
Sur demande auprès de la Maison de la tour

Terre & territoire
Pascale Louise Spiess - Céramiste Marine Favennec - Architecte

Partenaires

Groupe Novarc pour l’impression de maquettes de mobilier
Ceram décor pour la fourniture de l’argile
Céralep pour le façonnage du banc

Les Ateliers

Deux types d’ateliers seront organisés durant la résidence :
« Arpente ton lieu »
Ce double atelier visera à constituer une culture commune autour de l’appréhension du territoire de Valaurie. Par une promenade et un relevé sensible, chacun sera à même d’apporter les éléments à la constitution d’une vision partagée du territoire de Valaurie et plus précisément du lien que le village entretiendra avec la nouvelle voie douce.
Ateliers adultes : samedi 15 octobre 2016 de 10h à 12h.

« Teste ta cabane »
Pascale-Louise proposera aux Valauriens (adultes et enfants) de participer au projet en animant des ateliers de modelage. Ces ateliers auront pour thème le domaine du sensible (le toucher, le sonore, les couleurs) et auront pour but la création d’objets sensoriels en céramique qui pourront participer à l’animation des espaces du village.
Ateliers adultes : samedi 15 et dimanche 16 octobre 2016 de 14h à 17h
Ateliers enfants : jeudi 20 et jeudi 27 octobre 2016 de 14h à 17h.

La diffusion

Si la démarche est exploratoire et non modélisante, elle est néanmoins destinée à pouvoir être transférée à d’autres points d’étapes de la voie douce. A ce titre, les communes concernées par le parcours seront très largement invitées à prendre connaissance, voir participer aux travaux d’ateliers. En effet, ce projet de création n’est pas sans lien avec des enjeux forts tant touristiques qu’économiques pour les villages et le territoire de proximité.

Travaux récents

(à venir)

 

2016 - Emilie Losch

Photo de l’œuvre

Emilie Losch Sculpture fractale

Sculpture Fractale, maquette et simulation dans un espace d’exposition

Sculpture modulable, cuivre et acier, dimensions variables

Nom

Emilie Losch

Années de résidence

2016

Repères biographiques

Artiste plasticienne née en 1984 à Abidjan, Côte d’Ivoire
Dîplomée des Beaux Arts de Montpellier et des Arts Décoratifs de Strasbourg
Vit et travaille aujourd’hui à Montpellier

Mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - Site  www.emilielosch.com

L’intention

En 2014, Emilie Losch a bénéficié d’une bourse de soutien à la création artistique de la Région Languedoc-Roussillon pour son projet Sculpture Fractale.
À partir d'une maquette en cuivre appelée Objet fractal, il s'agit lors de la résidence au Cube de mettre en oeuvre un processus d’agrandissement qui donnera à l'oeuvre une échelle quasi architecturale. Pour ce projet, l'artiste travaillera en collaboration avec l'entreprise locale de chaudronnerie métallurgie VMS.

La création

La Sculpture Fractale est une structure gigogne et modulable, qui s’inspire du principe des fractales et des études sur les systèmes chaotiques.
À première vue, sa forme est celle d’un hexagone, un objet mathématique géométrique simple. Cependant, une deuxième lecture révèle que celui-ci est en fait constitué de 6 parties distinctes. Lorsque la sculpture «s’ouvre», d’autres tubes de diamètres inférieurs coulissent qui, en se déployant, déconstruisent la forme. Seule une chaîne fait alors le lien entre les morceaux épars et rappelle l’ordre premier tout en orientant le regard du spectateur, qui peut alors interroger ses points de repères habituels et se confronter à l’espace différemment.
La matière cuivre et le déploiement télescopique de la sculpture font référence aux dispositifs de la vision qui permettent une plongée dans la matière (microscope) ou un affranchissement des distances (télescope). La Sculpture Fractale évoque la notion d’infini dans un espace fini et parle de cette «vison en fractale» du monde qui révèle la récurence de certaines formes à toutes échelles et la présence d’une organisation mathématique «discrète» dans un apparent chaos.

Matériaux : tubes en cuivre et chaîne en acier
Dimensions de l'oeuvre en mode " fermé" : 134 x 155 cm
Diamètre des tubes constituant les six coudes de l'hexagone : 18 cm
Diamètres des tubes intérieurs : 16,4 et 17,2 cm

Projet parallèle

La résidence au Cube donnera aussi à l'artiste la possibilité de réaliser un projet réalisé en imprimante 3D, et d'entamer un nouveau partenariat avec l'entreprise locale Novarc / Sybille outillage. L'oeuvre, réalisée en ABS (technique FDM, dépôt de matière fondue), prendra le nom de Vena Mundi.

Vena Mundi, Veine du Monde en latin, est une référence directe au symbole mythologique de l’Axis Mundi, l’Axe du Monde faisant le lien entre la Terre et le Cosmos. Vena Mundi évoque pour sa part l’axe horizontal en reprenant le tracé du fleuve le plus long du monde, celui du mythique Nil et de ses affluents.
Accrochée au mur, la sculpture rebascule les axes. Elle se joue ainsi d’une lecture cartographique en renversant le Nord au Sud pour brouiller les repères et revenir à l’idée que la source d’un fleuve est en amont de son embouchure.
Isolée de son contexte géographique, elle dépasse sa condition de réseau hydrographique pour devenir un ensemble de veines et d’organes, un organisme végétal ou encore des fissures dans la roche et les figures fractales. Son relief et sa matière évoquent quand à eux les parois d’un canyon ou les drapés des grottes, formés par des millénaires d’érosion karstique et de gouttes d’eau sculptant le calcaire grâce à une subtile et délicate chimie souterraine.

Emilie Losch Vena Mundi face

Emilie Losch Vena Mundi zoom 1

Vena Mundi - Sculpture murale, ABS, 80 x 190 x 4,7 cm.

La restitution

La restitution des travaux de résidence d’Emilie Losch a eu lieu lors de la manifestation DETOURS 2016 (www.detournumerique.com).
La sculpture fractale est actuellement exposée dans les jardins de l’hôtel du Moulin de Valaurie.
Les dessins initiés pendant la résidence ont été montrés au CAC de Saint Restitut, exposition « Ils dessinent tous », de février à avril 2017 (https://cacstrestitut.wordpress.com/)

Partenaires

2 entreprises du territoire sont impliquées dans la réalisation de la création :
l’entreprise NOVARC, réalisation de Vena Mundi : réalisation des modules imaginés avec imprimante 3D,
l’entreprise VMS pour la réalisation de Sculpture fractale

La diffusion

(à venir)

Travaux récents

Expositions personnelles :​
> 10 juin ​- 17 juillet 2016 : Systèmes modulaires, Maison de la Tour, Valaurie (26), FR
> 12 ​-​ 14 décembre 2014 : Supervues 2014, Chambre 1, Hôtel Burrhus, Vaison la Romaine (84), invitée par le CRAC LR

Expositions dialoguées :​
> 19 - 22 février 2015 : Avoir des yeux au bout des doigts, Emilie Losch & Audrey Martin, Centre d’art L’Oeil, Le Pompidou (48), FR
> 05 - 14 septembre 2013 : Gwendoline Samidoust & Emilie Losch, exposition Living Room, Galerie St Ravy, Montpellier, FR
> 31 mai 2013 : Des îles et des hommes, performance pendant le vernissage de l’exposition À la dérive d’Audrey Martin, Seaquarium, Le Grau du Roi, FR

Expositions collectives (sélection) :
> 22 & 23 Octobre 2016 (à venir) : Détours 2016 étape 6, Maison de la Tour, Valaurie (26), FR
> 21 mai - 26 juin 2015 : Confluence / France, Sarasota Art Center, Sarasota (Floride), US
> 13 décembre 2014 : Entre quatre yeux, projections vidéos, Centre d’art L’Oeil, Le Pompidou (48), FR
> 14 novembre 2014 - 25 janvier 2015 : NTJ : Confrontations, Musée d’Art Moderne (MMKA), Arnhem, NL
> 24 & 25 mai 2014 : La Meute, Entre Chien Loup, événement populaire d’art contemporain, escaliers de la Vieille Poste, Loupian, FR

2015 - Caroline Girard et Laure Siriex

Photo de l'œuvre

La liseuse Bateau Girard Cube

Les bateau-livres, installation nomade pour des lectures à voix haute

Noms

Caroline Girard, comédienne - auteur - metteur en scène et Laure Sirieix, comédienne

Période de résidence au Cube

2012

Biographie

Caroline Girard, comédienne - auteur - metteur en scène
Comédienne, migrante à Berlin en pleine chute du mur, Caroline Girard rencontre «son destin d'auteur», écrit et publie «La mort arc en ciel» en 1998 puis «On a volé le Saint-Esprit» en 2001. Nourrie de ses expériences du jeu et du verbe, de ses voyages dans les formes orales et écrites, elle crée en 2006 La Liseuse, entraînant dans son sillage et ses passions littéraires une famille de comédiens avec qui elle propulse des textes contemporains à la rencontre du public.

Laure Sirieix, comédienne
Au théâtre, Laure Sirieix interprète des femmes emblématiques, Madame de Sade (Mishima), Arsinoé (Molière), Lechy Albernon (Claudel), Marianne (Bergman), Madame Bergman (Wedekind), Thérèse
(Vitrac), Ginette (Bonal), Madame Boulingrin (Courteline)...Elle rencontre Caroline Girard, et lit publiquement de larges extraits de son roman « La Mort Arc-en-ciel ». Elle participe à la création de La Liseuse, et donne par la lecture, chair et souffle à de nombreuses héroïnes de la littérature romanesque.

La Liseuse a 6 ans de spectacles ; des soutiens institutionnels ; des partenaires/diffuseurs (presse, libraires, médiathèques ; théâtres ; instituts culturels ; festivals ; etc. ; critiques de presse).
www.lectureslaliseuse.fr

L'intention/La préfiguration

Mise au point du spectacle littéraire embarqué dans le bateau-livre, « dispositif » conçu pour des lectures à voix haute pour adultes et enfants. Exploiter la valeur ajoutée apportée par la résidence : la proximité et l'accessibilité des publics visés.

La création

Le bateau livre embarque à son bord 2 liseuses et 8 passagers. Il effectue plusieurs traversées littéraires/jour, d'une durée de 20 mn, sur des places publiques, dans des cours d'école, gymnases, jardins publics, sur des parvis d'église, scènes de théâtre etc. pour faire découvrir des textes contemporains, sensibiliser le public, via la littérature, à des thèmes de société variés (intime et politique, privé et public). « Les liseuses dynamitent les préjugés et ouvrent une nouvelle porte par laquelle entrer en grande simplicité dans les bruissements de la langue écrite. Elles sortent la littérature des monuments impénétrables, la délivrent des dorures académiques, la mettent à la portée de tous, adultes et jeunes, petits et grands lecteurs, têtes rondes, clandestins, passants de hasard... dans leur Bateau-Livres »...
La résidence a permis la mise au point du spectacle littéraire sur la thématique de la femme « Méli-Mélo de femme »: sélection des textes, découpage, montage, mise en voix, puis restitution/test(s) public(s) en "avant scène" d'Avignon à Valaurie. « Méli-Mélo de femme » raconte la vie d'une femme en 14 portraits qui, des jeunes années à la vieillesse, traverse les étapes fondatrices de la féminité (émoi amoureux, mariage, nuit de noces, grossesse, etc). Cette vie de femme se dévoile en 3 séquences de 20 mn, avec changement de public entre chaque séquence. Les deux liseuses, surmontant à l'aide d'un micro les bruits environnants, fendent l'air de ce récit de vie en kaléidoscope.

La restitution

Printemps 2013 Tournée de lectures dans le Pays une autre Provence : dans une médiathèque de village, en direction d'adultes ; dans une école, en direction de jeunes enfants.

La diffusion

Festival Contre Courant d'Avignon au mois de juillet 2012

Signalement d'œuvres/lieux d'expos

Depuis six ans, de théâtres en médiathèques, d'hôpitaux en librairies, de galeries en établissements scolaires, de maisons de retraite en maisons d'arrêts, par monts et par mots, La Liseuse, diseuse de bonnes lectures, colporte des textes romanesques de littératures française et étrangère. Avec le soutien de : Conseil Régional Ile de France, DRAC Ile de France, CNL, Mairie du 18ème, Fondation La Poste, CCAS (aide à la création)

Ses Partenaires/diffuseurs

Presse : Courrier International (lectures pour la remise du prix 2009/2010/2011)
Librairies : La terrasse de Gutenberg (Paris 12ème), Mille Pages (Vincennes), L'Attrape Coeurs (Paris 18ème), L'Imagigraphe (Paris 11ème), La Belle Hortense (Paris 4ème), Buchladen (Paris 18ème), Préférences (Tulle)
Médiathèques : Antony (Hauts-de-Seine), Le Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), Chevilly-Larue (Val de Marne), Ploufragan (Bretagne), Rostronen (Bretagne)
Théâtres : Théâtre du Rond Point (Paris 8ème), Théâtre Ouvert (Paris 18ème), L'Atalante (Paris 18ème), Le Vent se lève (Paris 19ème)
Instituts Culturels : Danois (Paris) , Roumain (Paris) , Maison de la Norvège (Paris)
Festivals : «Les Langagières» (CDN de Reims), «À Haute Voix» (Nièvre), «Paroles d'hiver» (Saint-Brieuc, Bretagne), «Contre-Courant» (Avignon), «Du conte et de la légende» Stavelot (Belgique)
Musées / Galerie : Pinacothèque (Paris 8ème), La Halle Saint-Pierre (Paris 18ème), Galerie Maria Lund (Paris 3ème)
Éducation Nationale / FOL : Sciences po (Paris), École normale supérieure (Paris), Lycée Brocéliande (Guer, Bretagne)
Hôpitaux : Saint-Louis (Paris 10ème), Lariboisière (Paris 10ème), Tenon (Paris 20ème), Saint-Antoine (Paris 12ème)
Maisons de retraite : Saint-Joseph (Cachan), Le Sacré-Coeur (Gentilly)
Centres de vacances : Tournées CCAS adultes/adolescents (Alsace, Rhône-Alpes, Paca, Languedoc-Roussillon, Aquitaine, Poitou-Charentes, Pays de la Loire, Bretagne, Basse-Normandie)
Lieux divers : Galeries Lafayette (Paris 9ème), La Ferme du Bonheur (Nanterre), Cinéma L'Entrepôt (Paris 14ème), en appartement

 

2015 - Elfi Exertier

Photo de l’œuvre

Pause Elfi Exertier

"Lâcher de ballon" ©Elfi Exertie

Nom

Elfi Exertier

Mail

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Années de résidence au Cube

2014-2015

Repères biographiques

Elfi Exertier, artiste designer, est née en 1985 à Lyon. Elle vit et travaille en Rhône Alpes. Depuis ses études à L’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon et son passage au Polytechnique de Milan, en option design d’espace, Elfi Exertier développe un travail personnel sur les différents rythmes, la temporalité. Le temps de l’enfance, le temps de la vieillesse, l’adaptation du corps aux rythmes des machines. Ses projets vidéos et spectacles ont été présentés entre autres à Off-short en Picardie, à la biennale de design de Saint-Etienne et à la Fête des Lumières de Lyon.

L’intention

Le travail d’artiste d’Elfi Exertier porte sur les différents rythmes, la temporalité : le temps de l’enfance, le temps de la vieillesse, l’adaptation du corps aux rythmes des machines. Elfi Exertier est sollicitée par la Maison de la Tour pour faire une résidence au Cube sur les notions de mémoire, d’oubli, de temporalité, thématique portée par la résidence.
Durant le mois de mai 2014, Elfi s'installe à Valaurie pour préparer son projet. Et c'est avec des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer qu'elle entre en contact pour entrevoir un temps suspendu et débuter sa recherche.
La résidence au Cube était consacrée à l'approfondissement de cette recherche, sans préjuger du résultat qui pouvait aboutir à une œuvre purement artistique, mais aussi à une avancée dans le domaine de la recherche scientifique, médicale ou ergonomique.
« J’ai débuté mon projet en allant vers "les personnes désorientées" en 2013, avec le Centre d’art Contemporain de Saint-Restitut dans le cadre d’un projet FIACRE. Je suis intervenue à l’hôpital intercommunal de Bourg Saint Andéol dans les 2 secteurs spécialisés Alzheimer.
Ce projet s’est inscrit également dans un projet Culture et Lien Social en 2013, soutenu par le Conseil Général d’Ardèche.
Les expériences de vie avec des personnes malades sont pour moi un terrain de recherche qui nourrit mon travail plastique. Je souhaite développer une nouvelle approche et ainsi créer du lien entre les structures soignantes et culturelles. J’ai rencontré des personnes dont le quotidien est comme suspendu dans le temps. Depuis, je m’intéresse particulièrement à nos silences, à nos manières de prendre des pauses, à l’oubli.
Ma démarche se situe dans l’expérience. Comme dans une exposition, nous entrons dans un espace ».
Un autre propos de la résidence étant d'œuvrer au rapprochement entre art et industrie, Elfi Exertier a eu la possibilité de dialoguer avec des ingénieurs susceptibles de l'éclairer et de l'aider dans la réalisation technique de ses projets.

La création : "Pause"

L’artiste concentre ses recherches plastiques autour de la notion de pause. Ses expériences de vie avec des personnes malades en sont le point de départ.
« J’ai utilisé des matières que "les personnes désorientées" m’avaient laissées : des écrits, avec les « Textes Wresel », des souvenirs dans le « lâcher de ballons » qui ne s’envoleront jamais, une bande sonore et une installation « La berceuse » à écouter à la hauteur d’un enfant. Un entrepreneur local, Fabien Lovisa m’ouvre son atelier pour fabriquer le berceau ancien à taille adulte…
J’ai également utilisé des objets anciens (un leitmotiv dans mon travail). J’ai photographié des accumulations d’objets chez des personnes, ce sont « Espaces domestiques ». Je les ai rendus inutiles en les couvrant de tissus « Objets masqués ». Je les ai filmés « Objets passés » et « Toupies ». J’ai demandé à Damien Heinrich, jongleur, de les casser dans « Repas de famille ».
« Ce lieu de résidence Le Cube est particulier : c’est une verrière. Je me suis sentie proche de la nature, et particulièrement des animaux. Je suis allée à Valréas dans un élevage d’escargots pour en sélectionner 2 kilos. Je les ai filmés en déplacement sur des corps. J’ai mis en scène des animaux de basse-cour sur des photographies et vidéos. J’ai récolté chaque jour des insectes qui étaient prisonniers derrière le moucharabieh du Cube »

La restitution

L’exposition de restitution de résidence en avril-mai 2016 à la Maison de la Tour présente les  installations « la berceuse », les « Objets masqués » et le « lâcher de ballons » ; des séries des photographies dont « Portraits de famille » et « Espaces domestiques » qui seront en relation avec les « Textes Wresel » ; les vidéos « Toupies » et la trace de la performance « Repas de famille » par Damien Heinrich (jongleur) ; la série des dessins de « Matrices » et la « Barque », les découpages sur papier intitulés « Cage » ; les récoltes hebdomadaires d’insectes prisonniers dans le cube « Moucharabieh ».
Plusieurs événements viennent rythmer cette exposition :
Le 17 avril à 15h aura lieu la performance « Repas de famille » dans le Cube. Performance jonglée par Damien Heinrich.
L’installation « Lâcher de ballon » sera gonflée chaque semaine.

La diffusion

Un ouvrage édité par la maison de tour/le Cube retrace les recherches plastiques effectués lors de la résidence : des assemblages d’images d’atelier, de recherches, de captures d’écrans sont mis en relation.
Intitulé « Note de bas de page » ce livre rend compte à travers 4 parties les 2 ans de création :
Oublier / l’Animal / Collectionner / l’Objet
Fany Didelot, psychologue et formatrice en Validation fait une lecture du travail d’Elfi Exertier à travers la notion d’expérience.

Les partenaires

Les photos exposées sont retouchées et tirées par Tristan Zilberman à La Fabrique de l’image, en Drôme.
Fabien Lovisa, ferronnier à Valaurie, ouvre son atelier pour construire la Berceuse.
Thierry Sèvres directeur technique de la Cascade, Maison des Arts, du Clown et du Cirque, en Ardèche, accueille Elfi Exertier dans les locaux de la Cascade et met à sa disposition du matériel pour la réalisation de vidéos, de prises de son, de performance.

Travaux récents

Expositions personnelles

  • mai 2015 / Circuit d’art, Château de Vershaüs Viviers
  • octobre 2014 / Parcours de l’art, Salle Benoît XII Avignon
  • décembre 2013 / Supervues 013, Vaison la Romaine
  • janvier/février 2013 / Des gens...Des machines, Centre d’art contemporain de St Restitut

Expositions collectives

  • décembre 2015 / Supervues 015
  • avril/mai 2014 / Avoir 10+1, Centre d’art contemporain de St Restitut
  • septembre 2011 / Bureau d’étude, Atelier de la mire nuit Résonance Biennale d’Art Contemporain de Lyon
  • aout 2010 / Off-short, Lac de Monampteuil
  • avril 2010 / Auto Lyon centre, Lyon
  • aout 2009 / Fort de la Blanche côte, Pagny
  • avril 2009 / Friche RVI, Lyon
  • novembre 2008 / A l'état de maquette, Centre de Design. Marseille
  • novembre 2008 / Biennale Internationale de Design. St Etienne
  • juillet 2007 / Summertime festival. Belleville
  • avril 2006 / Centre Culturel Oeucumenique. Villeurbanne
  • juillet 2005 / Festival Summertime. Belleville
  • mai 2005 / Festival des Dindes Folles. Rivolet
  • décembre 2005 / Fête des Lumières, Lyon

Bourses

2013/2014
En allant vers les personnes désorientées, avec des malades d’Alzheimer. Projet pour le Fonds d’Innovation Artistique Cuturel en Rhône-Alpes (FIACRE) avec le Centre d’Art Contemporain de St Restitut, projet Culture et Lien Social avec le Conseil Général d’Ardèche.

Publications / presse

2015 L’art contemporain s’expose au Local / Le Dauphiné
2014 Catalogue d’exposition Parcours de l’art 20e édition. Avignon
L’image de la semaine / La Tribune
Un cheminement avant tout / La Tribune
2013 Un atelier original à l’hôpital / Le Dauphiné
Une artiste à part / Le Dauphiné
Le labyrinthe de l’art contemporain / La Provence
2010 Catalogue d’exposition Off-short
2008 Catalogue d’exposition de la Biennale Internationale de Design / éd Cité du Design

2015 - Sylvie Garraud

Photo de l’œuvre

boite Sylvie Garraud Cube

Boites, livres et constructions

Nom

Sylvie Garraud, plasticienne

Année(s) de résidence au Cube

2015

Repères biographiques

Après des études à Beaune puis à Valence dans les années 80, Sylvie Garraud s’est engagée dans une double vie entre pédagogie et création. Elle a commencé dès les années 90 à intervenir dans différents contextes pour des ateliers enfants. Son travail artistique se développe alors à partir de l’héritage de la peinture abstraite et investit l’espace tridimensionnel en relation à la couleur.
Elle rencontre aussi l’association Les Trois Ourses autour des livres pour enfants (invitation au SAGA, Paris en 1998). Dans les années 2000, son travail artistique prend d'autres orientations avec des expériences utilisant le procédé photographique et questionnant l'apparition de l'image.
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site : http://sylvie-garraud.rhcloud.com

L’intention

En 1990, à l'occasion d'un échange avec un collectif d'artistes Sylvie Garraud a été amenée à explorer les possibilités d'un objet articulé et évolutif.
« A travers ses multiples variations (livres, boîtes, cartons pliés), cet objet s'adresse tant à un public d'enfants qu’à un public d'adultes, avec toujours en arrière-plan un esprit de jeu et une référence à l'histoire de la peinture abstraite. Les premières boîtes contenaient potentiellement le principe du livre, de l'architecture, de la sculpture, du jeu d'enfant. Les objets actuels témoignent d'un chantier permanent, des invitations à interpréter et à «trans-former»: passer d'une forme à l'autre et passer d'un sens à l'autre de la même forme par la manipulation de l'utilisateur mais aussi à travers les modifications de la taille, du matériau, de la découpe ».

La création

Par la mise en contact avec des entreprises, par exemple du façonnage du carton, la résidence donnera la possibilité de concrétiser le travail en cours depuis de nombreuses années vers une nouvelle étape, pour des formes plus abouties, moins fragiles dans la manipulation, plus aptes à être diffusées. L’artiste envisage aussi une version couleur, avec une impression monochrome sur une des faces de chaque module afin d'en distinguer un recto et un verso, un paramètre important dans l'exploration de la forme en trois dimensions et aussi une proposition visuelle qui intégrerait la couleur dans l'espace
La résidence sera également l’occasion d’échanges sous des formes multiples avec le public utilisateur de la création, acte déterminant de la démarche de Sylvie Garraud. Les prototypes des modules pourront en effet par exemple être simultanément proposés à des écoles partenaires pour en explorer les possibles avec des groupes d'enfants, avec l’accompagnement de l’artiste et avec des périodes d'autonomie des enseignants.

La restitution

(2016)

Les ateliers

Les ateliers de sensibilisation au processus de création par l'exploration de formes dans l'espace ont été réalisés dans les Ecoles de Réauville et Roussas pour des classes de CE1/CE2 et de CM1/CM2.A Roussas, il s’agissait de jouer avec les formes, explorer, puis de se donner un sens, une intention à partir de laquelle travailler.
L’artiste Sylvie Garraud a proposé un certain nombre de formes géométriques à assembler comme un jeu de construction, selon une logique de charnières (ou de plis). Les enfants ont donné très vite à ces gestes un sens proche de l'architecture.
Ensuite, ils ont manipulé des petits et grands modules conçus pour la résidence, explorant ainsi de manière physique les changements d'échelle. Ces formes sont rapidement devenues des objets et des aires de jeu transformables, évolutives selon des propositions d'atelier en classe ou librement lors du temps périscolaire.
Au cours de ce parcours, nous avons porté une attention particulière à la nature des matériaux et notamment ici le carton (types, structures, utilité).
Une présentation a été faite aux parents en fin de journée après le temps périscolaire.« A Réauville, nous nous sommes demandés comment « habiter » ces sculptures ou ces architectures ainsi créées. Le dessin a été un moyen pour continuer en se racontant des histoires et en pensant toujours dans l'espace (les jeux du recto/verso, dedans/dehors, etc...) en découpant, pliant, et collant. Pour réaliser ce travail, chaque enfant a reçu un module fabriqué spécifiquement pour l'occasion.
Ceux-ci ouvrant à plusieurs sens possibles, nous avons exploré également la possibilité du livre « en pli », sa géométrie, et les modes de structuration de l'image à l'intérieur de celle-ci». Une synthèse du travail a pu se faire le 27 juin lors d'une journée consacrée en lien avec les autres classes travaillant avec Lynn Pook.
(voir L’actualité des ateliers)

La diffusion

(2016)

Les partenaires en cours de contact 

Travaux récents

Dernières expositions

2014

  • A Travers Champs, avec Ena Lindenbaur et Caroline Sagot-Duvauroux, espace Ducros, association Les enfants du facteur, Grignan
  • Enregistrements photographiques, Maison de l'image, Aubenas

2013

  • Enregistrements photographiques, espace Aragon, Villard-Bonnot
  • Archives actives, exposition collective, galerie Angle, St Paul-Trois-Châteaux

2012

  • exposition hors les murs, centre d'art les Pénitents Noirs, Aubagne
  • L'expérience de la chambre obscure, Chapelle des Roberts, St Julien en St Alban, Ardèche
  • festival L'art et la matière, Prieuré de Charrière, Drôme

2011

  • Etape nomade, association Tadlachance, Cuges-lès-Pins
  • festival L'art des corps, Lagorce
  • Territoire(s) brut(s), exposition collective galerie du théâtre de Privas

Dernieres publications

  • 2014 - A travers champs, Livre d'artiste avec Ena Lindenbaur et Caroline Sagot-Duvauroux
  • 2012 - Prieuré de Charrière, livre d'artiste
  • 2010 - Arts visuels & danse, collection Arts visuels&... éditions Scéren, CRDP de Poitier

Documentaires video

  • 2011- Cosmogonie, vidéo de Laure Baudoin, 60min - Carte-mondes, vidéo de Didier Petit, 15 min

Collections publiques

  • Observatoire de Paris (série 2010), bibliothèque d'Annonay, lycée du Valentin Bourg-lès-Valence

Activités pedagogiques

Enseignante pour les ateliers tous publics enfants à l'ESAD.G.V (Ecole supérieure d'art et de Design), à Valence – Mise en place depuis 2011 à l'ESAD d'un événement (Aire de jeu) associant stages et exposition participative réalisée par des groupes d'enfants pour d'autres enfants.
Interventions dans le cadre de projets artistiques et des pratiques d'atelier (enfants, d'adolescents et d'adultes) dans différents contextes (milieu scolaire, hospitalier, social, de loisirs, etc.)

2015 - Lynn Pook

Photo de l’œuvre

ORGAN2 Lynn Pock

Nom

Lynn Pook, plasticienne

Année(s) de résidence au Cube

2015 2017

Repères biographiques

Artiste plasticienne d’origine franco allemande, Lynn Pook a étudié la danse, la sculpture, les arts et médias entre Paris, Berlin et Karlsruhe. Sa pratique artistique prend forme dans l’observation du corps, et de ses perceptions. De ses réflexions naissent des dispositifs intimistes interrogeant les modes et les systèmes d’échanges entre le spectateur et l’objet.
www.lynnpook.net

L’intention

Depuis 2003, l’artiste développe sa recherche artistique autour de la dimension vibratoire du son: l’audio-tactile. Ses installations/performances ont déjà conquis le public lors de nombreux évènements dédiés aux nouveaux médias. Sa démarche suppose un rapport étroit avec l’usager-visiteur, habitant ou touriste d’un lieu. La production de l’œuvre suppose une collaboration du type artiste-entreprise. A ces deux titres, l’artiste s’inscrit parfaitement dans l’esprit de résidence du Cube. Par ailleurs, l’usage des technologies numériques, présent sans rendre l’œuvre complexe dans son approche, permet à Lynn Pook d’être très étroitement associée au développement du projet territorial « Art, culture et technologies numériques en milieu rural » porté par la MDT- Le cube

La création

A fleur de Peau Lynn PookLa résidence 2015 au Cube vise avant tout le prototypage professionnel de l’œuvre et de son usage.
Les objets créés constituent le projet ORGAN. « ORGAN est une installation visuelle, sonore et tactile : Plus je m’en approche et plus je fais partie d’elle. Ou bien ferait-elle plus partie de moi ? »
« ORGAN et ses stimuli discrets proposent de goûter la lenteur, le minuscule et le proche. C’est une sculpture relationnelle mettant en jeu non seulement la vue et l’ouïe des spectateurs, mais aussi le toucher dont la peau est l’interface privilégiée d’une expérience intime propre à déclencher les imaginaires singuliers de chacun ».
Ce projet utilise la technologie comme un moyen et non comme une fin en soi. Elle doit donc remplir sa fonction en restant invisible afin de ne pas nuire à l'expérience sensible et à la poésie de l'objet.
Ce projet demande une réflexion et une expérimentation sur la façon de solliciter l’envie du spectateur à devenir acteur de son expérience, d’interagir physiquement avec l’œuvre et d’autres éventuels participants.

La restitution

Du 23 février au 4 mars

Constellation consolante

Lynn Pock enfant au petit rosePlasticienne franco-allemande, Lynn Pook, née en 1975, vit et travaille à Barnave (Drôme), et de par le monde. Elle a étudié la danse, la sculpture, les arts et médias à Paris, Berlin et Karlsruhe, au ZKM.
Depuis 2003, Lynn Pook poursuit une recherche sur le toucher par un contact sonore explorant la dimension vibratoire et tactile du son. Elle abolit la distance entre le spectateur et l’objet et investit l’individu comme lieu et matière d’une sculpture temporelle.
À travers les œuvres « audio-tactiles », elle s’immisce dans le domaine du toucher, un sens culturellement soumis à des règles sociales restrictives et complexes et encore plus mises à mal par l’introduction massive dans notre quotidien d’objets technologiques de communication à distance et l’expansion de notre mobilité au monde.Dans cette sortie de résidence, Lynn Pook présente ses recherches actuelles autour du projet O R G A N, accueilli au Cube en 2015.
De ce projet découlent aussi des doudoux, des cellules, des silhouettes, des structures, des ossatures, du plat ou presque, des creux, des bosses, des couleurs et de la douceur.
L'artiste construit à travers ses installations un univers doux et contemplatif invitant à ralentir, à laisser ses sens s'imprégner de vibrations sonores, tactiles et visuelles.
Elle renoue dans sa recherche avec une période précoce de la vie où tout est découverte et sensation qui permettent de construire et de complexifier notre appréhension du monde. Être touché, toucher, explorer avec son corps et ses mains, sa bouche, permet de se faire progressivement une image de ce qui nous entoure, de nous frayer un chemin entre le concret et l'abstrait, d'opérer par l’expérience sensorielle une compréhension de notre environnement. Les objets présentés jouent du passage entre la bi-dimensionnalité et la tridimensionnalité et vice versa.

Vernissage le jeudi 23 février à 18h30. Exposition du 23 février au 4 mars 2017, du jeudi au samedi de 14h00 à 18h00.

Les ateliers

Les ateliers sensibles sont une proposition d’intervention en classe unique en lien avec la résidence au Cube pour la création de l’œuvre ORGAN
Une approche créative avec les enfants et l'enseignant

Lynn Pook propose aux enfants son approche interdisciplinaire de la création basée sur une grande curiosité et une ouverture au monde. La collaboration et la complicité de l'équipe enseignante permet de relier les propositions abordées dans les ateliers avec des thématiques et exercices abordés pendant l'enseignement scolaire. Ces propositions sont aussi en lien étroit avec la création de l'artiste. Les objets réalisés peuvent devenir des œuvres collectives s'intégrant dans le travail de l'artiste.
Les moyens de créations Le dessin, la peinture, le collage, le mouvement, l'écriture, la couture, le modelage, le bricolage, l'assemblage, le son, la vidéo ...

Le chemin pour y parvenir L'observation visuelle, sonore, tactile, olfactive et peut-être gustative, l’expérimentation, l'invention commune de règles du jeu, le mouvement, la discussion, la manipulation ludique des matériaux, création collectives, travail en groupe, entraide entre les enfants de différents âges.Durant l’année scolaire 2015-2016, en lien avec son projet, Lynn Pook a proposé aux enfants des classes de Maternelle et Cors préparatoires de l'école de Valrousse (Valaurie) une série d'ateliers artistiques sur les sens du toucher, de l'ouïe, de la vue et de l'odorat. Après du "cinéma pour l'oreille", du dessins d'objet sensoriels, la découverte de vocabulaire lié à nos sens, à nos perceptions et à toutes les actions menées durant les interventions, la réalisation de boite à sensations, Lynn Pook a mobilisé les enfants dans une dernière étape du "grand projet" tant attendu : Le Doudou Géant!
Travail de mise en mouvement du corps des enfants pour prendre conscience des silhouettes qu'on crées avec son corps, réalisation de dessins de silhouettes des enfants sur des grandes feuilles en papiers, découpage et décoration de celles-ci en technique mixte. Puis réalisation de sculptures molles, sortes de « doudoux » à partir des silhouettes des enfants : report de ces silhouettes sur du tissus, découpage, couture, puis remplissage des formes. Pour aboutir à des sculptures molles de tailles différentes selon le nombre de silhouettes associées ensembles.Le Doudou Géant est une oeuvre collective et collaborative réalisé par et avec les enfants. C’est une grande sculpture molle en tissus colorés contenant différents matériaux de remplissage, un objet rigolo qui stimule les sens. Cette oeuvre fera partie de l’exposition consacrée à ORGAN en 2017. Elle a été présentée à la population locale au mois de juin 2016 (voir "L’actualité des ateliers")

La diffusion

Lynn Pook Organ 2ORGAN est un relief organique composite d’où émanent des sons vibrés. « Plus je m’en approche et plus je fais partie de ce paysage. Ou bien ferait-il plus partie de moi ?»
ORGAN, c’est une invitation au voyage ludique, plutôt contemplatif, voir méditatif. Loin des vitesses supersoniques et des flux internet, ORGAN est une œuvre de la lenteur, du minuscule et du proche.
Cette sculpture relationnelle met en jeu non seulement la vue et l’ouïe des spectateurs, mais aussi le toucher à travers une implication corporelle. La peau en est l’interface principale de transmission, la membrane à travers laquelle transite pour qui prendra le temps cette expérience déroutante faite de sons-vibrations. C’est une expérience intime et douce toute en creux et en pleins.
ORGAN invite le public à se (dé)placer «dans», à se blottir «contre», enlacer, déplacer des objets audio-tactiles. Tantôt actif, tantôt passif, le spectateur s’organise entre, sur et sous les objets et devient partie prenante de cette matière sensible.

Création et constuction : Lynn Pook
Composition et ingénierie musicale :  Valentin Durif
Feutreuse tout terrain : Stéphanie Cailleau
Ingénierie électronique : Étude Nolibos
Production : Paradox[A] / Maison de la Tour
Autres partenaires : 8 fablab, Entreprise Jlc-Sellerie
Le projet bénéficie du soutien du
Fond SCAN (Région et DRAC Auvergne-Rhone-Alpes)
et du DICREAM (aide au développement)

Les partenaires

Complicités artistiques
Valentin Durif
- Artiste sonore (Lyon / Rhône-AlpesAuvergne) Soutient en ingénierie musicale.  Travail commun sur une partition musicale gérant les  comportements sonores et vibratoires des objets.   
Stéphanie Cailleau - artiste feutreuse (Die / Drôme)  Les objets composant ORGAN ont des formes complexes et diverses et le cahier des charges induit par la spécificité des contraintes techniques liées aux fonctions des objets sont autant de défis à relever dans la réalisation de la finition des objets. Dans le cadre de la maquette, Stéphanie Cailleau et Lynn Pook mettent en oeuvre différentes techniques de feutrages et d’assemblage permettant d’arriver à un résultat satisfaisant sur le plan esthétique et technique. Le procédé s’approchera de celui utilisé dans la chapellerie, mais sur des objets plus volumineux.   

Complicités technologiques  
Nicolas Nolibos, Ingénieur - Conception 2D et 3D, Fabrication numérique (Aixen-Diois / Drôme)  Travail sur la conception et la réalisation des armatures des objets et l’intégration des technologies. Le premier prototype réalisé partiellement en 2013 avec des moyens très rudimentaires lors du projet « Substance Son », s’avère ne pas répondre à certaines contraintes, notamment mécanique et d’intégration des technologies. Dans le cadre de la maquette, Lynn Pook traverse une série d’expérimentation pour mettre au point un procédé de fabrication et définir les matériaux permettant par la suite de réaliser les ossatures de la douzaine d’objets audio-tactiles.  

Complicités artisanales  
Véronique Charles - Feutreuse (Die / Drôme)  Elle met en place des collectes de laine auprès d’éleveurs locaux afin de revaloriser une matière première locale qui avait perdu tout intérêt commercial auprès des industriels  avec la concurrence des laines importées majoritairement de Nouvelle Zélande. Elle fait ensuite laver et carder ces laines dans des entreprises françaises afin qu’elles soient prêtes à l’utilisation.   
La filature Terrade (Felletin / Creuse)  Nettoyage et préparation de la laine brute pour la filature et réalisation de fil.  
JLC Sellerie (Valaurie / Drôme) Cet artisan sellier se propose d’accueillir Lynn Pook dans son atelier et de l’accompagner dans la réalisation du capitonnage des objets ainsi que de faciliter l’accès à des matières premières.  Collaboration sous forme de mécénat.  

Complicités fabrication  
8-Fablab (Crest / Drôme) Réalisation des scan 3D des maquettes et des découpes des ossatures des objets à l’aide de la  fraiseuse à commande numérique: Vanderlab, Château Éphémère, Carrières-sous-Poissy / Yvelines Début 2015, pour une durée de 2 mois, Lynn Pook était en résidence dans ce nouveau lieu de résidence dédié aux arts numériques et sonores. A cette occasion, elle a commence à travailler sur la forme des objets (dessins et modelage) et la réalisation de leurs ossatures à l’aide d’outils numériques tel qu’une découpeuse laser. 

Travaux récents

2014 - Stéphanie Lehu

Photo de l’œuvre

stenope Stephanie Lehu Cube

Repères biographiques

Née en 1986 à Metz
Vit et travaille à Buisson (84)
Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique option Art - Ecole Supérieure d'Art et de Design – St-Etienne (42)
Diplôme National d'Arts Plastiques option Art - Ecole Supérieure d'Art et de Design - Saint-Etienne (42)
Semestre d'études option Photographie - Ontario College of Art and Design - Toronto (Canada)
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. / 06 26 07 18 22 / www.stephanielehu.com

L’intention

Le travail de Stéphanie Lehu s’inscrit dans le prolongement des résidences menées au Cube en 2013 sur l’idée de la trace et de la mémoire.
Depuis plusieurs années, Stéphanie Lehu développe « une démarche photographique singulière où l’humain est nécessairement représenté, bien que les visages soient la plupart du temps méconnaissables. Que ses photographies soient mises en scène ou prises sur le vif, on y trouve toujours une sensation d’inquiétante étrangeté suscitant à la fois horreur et fascination. Des thématiques récurrentes parcourent l’ensemble de son travail photographique : le monstre, le masque, le double, l’entre-deux, l’enfermement, l’hystérie ».
Pendant son temps de résidence au Cube, l’artiste a l’intention de mener un travail photographique sur des portraits d’habitants de Valaurie, dans leur cadre intime et familier, en poursuivant en parallèle une réflexion sur le paysage du territoire et de ses alentours ».

La création

Le projet de résidence de Stéphanie Lehu consiste à aller à la rencontre des habitants du village pour immortaliser leurs visages et nourrir sa création de leurs souvenirs et témoignages. Partant du principe qu’un territoire est toujours le reflet des gens qui l’habitent, son intention est d’aller à la découverte du territoire en se laissant guider par le récit des habitants, voire accompagnée. Ces récits sont le point de départ d’une série de photographies de paysages.
Les prises de vue sont réalisées avec un sténopé (et/ou un appareil Polaroïd) pour son esthétique loin du cliché de carte postale et la proximité qu’il permet avec le sujet.
La photographie au sténopé est l’enregistrement d’un instant et non pas un simple arrêt sur image, en raison du long temps de pose qui lui est nécessaire. Il en résulte des images aux contours indéfinis et aux couleurs aléatoires. Elles renvoient à un univers onirique, rappellent des images de l’ordre du souvenir. Et il s’agira justement de cela pour les habitants : se souvenir ».

La restitution

Une exposition, composée de tirages photographiques Fine art (entre 10 et 15 tirages). L’ensemble des photographies sera accompagné d’un texte rendant compte de l’expérience de l’artiste durant la résidence.
Des actions en milieux scolaires sur le territoire autour de la démarche photographique, enrichi d’une découverte de la pratique photographique au sténopé.

La diffusion

Un ouvrage de la « collection  le Cube » coéditée avec les Editions Marie Delarbre (Taulignan), retracera le projet de résidence, faisant dialoguer textes et images, compilant les séries de portraits effectués avec la complicité des habitants de Valaurie et les sténopés de paysages.
Toutes les photographies seront mises en vente en nombre de tirages limités.

Les partenaires

Les photos exposées sont tirées par La Fabrique de l’image, en Drôme, « atelier pour les photographes professionnels ou amateurs, qui souhaitent un accompagnement, un regard tiers, dans la réalisation de leurs tirages, pour une interprétation au plus près de leurs attentes ». La Fabrique de l’image

Les photos sur béton ont été imprimées par l'atelier d'impression DoYouArt situé à Saint-Etienne.
https://www.doyouart.com/

Expositions personnelles

2015 Mémoire[S] - Angle hors les murs, Collège Jean Perrin - Saint-Paul-Trois-Châteaux (26)
2014 Mémoire[s] - Bibliothèque - Saint-Apollinaire-de-Rias (07)
Mémoire[S] - Médiathèque - Saint-Paul-Trois-Châteaux (26)
La belle indifférence – ICM, Hôpital de la Salpêtrière - Paris (75)
Mémoire[S] - Angle art contemporain - Saint-Paul-Trois-Châteaux (26)
2012 Le Val des nymphes - Chemin des arts en Tricastin - Angle hors les murs, atelier des Alyssas - Clansayes (26)
La belle indifférence - Galerie Parcours de l’art - Avignon (84)
2010 Ascension - Angle hors les murs, Collège Jean Perrin - Saint-Paul-Trois-Châteaux (26)
Ascension - L’été Contemporain Dracénois - Chapelle Saint-Sauveur - Draguignan (83)
Photographies - Atelier d’art Artka - Valence (26)

Expositions collectives

2014 Monuments aux morts – Eglise des Frères Prêcheurs, Arles (13)
2013 La Belle indifférence, exposition performance - Fine Art Studio – Bruxelles (BE)
Habiter / déshabiter - Espace Aragon - Villard Bonnot (38)
2012 Archives actives - Angle art contemporain - Saint-Paul-Trois-Châteaux (26)
Le Val des nymphes - Maison de la Truffe et du Tricastin - Saint-Paul-Trois-Châteaux (26)
La belle indifférence – 12èmes Rencontres de la Photographie - Chabeuil (26)
Le Val des nymphes - Office de tourisme - Saint-Paul-Trois-Châteaux (26)
La belle indifférence - Printemps de l’image et de la photo 6ème édition - GAC - Annonay (07) / invitée du café photo
2011 La belle indifférence - Supervues, 3 jours à l’hôtel Burrhus - Vaison-la-Romaine (84)
Abandon - Médiathèque Drôme provençale - Nyons (26)
Le Balcon - Phot’Aix - Fondation Vasarely - Aix-en-Provence (13)
Ascension - 17ème Parcours de l’art - Avignon (84)
Silence - Galerie La Fontaine Obscure - Aix-en-Provence (13)
Ascension - Printemps de l’image et de la photo 5ème édition - Davézieux (07)
2010 Le Balcon / Ascension - 10èmes Rencontres de la Photographie - Chabeuil (26)
Pneuma / Ascension - 27ème Rendez-vous des jeunes plasticiens - La Garde (83)
2009 Automonstruosités - 26ème Rendez-vous des jeunes plasticiens - La Garde (83)
Pneuma - Travaux en cours / En cours de travaux - Musée d'Art Moderne - Saint-Etienne (42)

Collections

Artothèque de L’Eté Contemporain Dracénois - Draguignan (83) www.larto.fr

Collections privées

Prix /bourses

2011 Prix coup de cœur de Yann Arthus-Bertrand pour la photographie Abandon

Publications / presse / tv

2015 Une expo photo très originale in Le Dauphiné Libéré
2014 Your Holiday Pictures 2014, site web L’Oeil de la Photographie
Portrait de lecteurs, un vrai cadeau in La Tribune
Mémoire[s], une exposition à découvrir in Le Dauphiné Libéré
2013 Les photos de Stéphanie Lehu in Le Dauphiné Libéré
Deux photographes à Aragon in Le Dauphiné Libéré
2012 Interview sur ma série La Belle indifférence, émission Tv Entrée libre, reportage L’Hystérie
L’hystérie mise en espace par Stéphanie Lehu in Le Dauphiné Libéré
Catalogue La banlieue au féminin, édition Médiris
Stéphanie Lehu expose ses photos à la galerie du Parcours de l’art in Vaucluse matin
2011 Concours photo du Ceder in La Tribune
Stéphanie Lehu expose à Supervues in Vaucluse matin
Vaison : 37 artistes nous invitent dans leur chambre in La Provence
Catalogue d’exposition Phot’Aix, édition Fontaine Obscure
Catalogue d’exposition 17ème Parcours de l’art
Catalogue du 9ème Salon International d’Art Photographique de Pessac
2010 Angle expose au collège in Le Dauphiné Libéré
Stéphanie Lehu artiste photographe in Vibration Clandestine n°12
Piégés dans l’ascenseur par la photographe Stéphanie Lehu in Var matin
Catalogue d’exposition L’Eté Contemporain Dracénois
Stéphanie Lehu artiste photographe in Le Dauphiné Libéré

2014 - Sylvie Deparis

Photo de l’œuvre

Traversées

Sylvie Deparis fiche

Repères biographiques

Née en 1965
Vit et travaille dans le Gard
Ecole des Beaux-arts de Toulouse - Diplôme d’Etudes Supérieures en Conservation et Restauration des OEuvres Peintes, Ecole d’Art d’Avignon
De 1988 à 1992, plusieurs missions de restauration de peintures murales en Egypte (Temple de Karnak, Vallée des Reines, Le Caire)
2005, animation d’un atelier de peinture pour enfants et adolescents à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso
2010, séjour- résidence dans le delta du Mékong, Vietnam
2011, résidence d’artiste à la Fondation Culturelle Toji, Wonju, Corée du Sud
2012, séjour dans le Yunnan, Chine
2013  Résidence d’artiste à Batu, Java, Indonésie
2014  Enseignement-workshops au Qi Xiang Art Center, Pékin, Chine
2014-2015 Résidence d’artiste Le Cube, Valaurie, Drôme

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  - www.sylvie-deparis.odavia.com

L’intention

La démarche artistique de Sylvie Deparis est « une recherche de transcription des rythmes du Vivant, dans une approche énergétique et sensorielle. Elle puise à la source de l’univers végétal, perçu comme équilibre dynamique de flux, circulation de souffles ». Elle se décline dans des séries de dessins et peintures, ou des installations, dans lesquelles la composition des surfaces alterne avec une approche plus graphique. Les matériaux utilisés jusqu’à maintenant sont des matériaux souples : papiers, intissés, voilages. Les notions de transparence, de plans et d’espace, et celle de lumière, sont des éléments constitutifs de sa démarche.
Le souhait de l’artiste est de développer cette approche de la lumière et de la mise en espace par l’utilisation de la découpe et l’emploi de matériaux rigides, transparents, translucides ou opaques, jouant sur les degrés de diffusion de la lumière, et créant également des réseaux différents d’ombres portées.

La création

La résidence de Sylvie Deparis s’inscrit dans une démarche de rapprochement entre la ville de Saint Etienne et le Cube, sur des objectifs communs de valorisation de la relation entre Art et Industrie. Dans ce contexte, un projet va naître de la rencontre entre le travail de plasticienne, à un moment donné de son parcours, et une entreprise et un matériau : le verre soufflé de la verrerie de St Just Saint Rambert dans la Loire.
Le projet consiste, en collaboration avec la verrerie et au service d’une expérience sensible et esthétique de l’espace, à concilier les préoccupations récurrentes du travail de l’artiste : « la transcription de la 'présence', la transparence, la lumière, le mouvement ».
L’œuvre finale est une installation réunissant trois ensembles.
Le premier ensemble est constitué de plaques de verre suspendues orangées et rouge comportant des motifs ondoyants légers suspendues dans l’espace et à travers lesquelles sont projetées des vidéos de dessins en cours de formation, les motifs du verre jouant par leur fluidité avec les mouvements des dessins.
Les motifs des dessins, qui se construisent puis s’effacent, évoquent les deux temps de la respiration : le plein et le vide, ce qui se particularise, avance, se dilate, et ce qui se dissout, se résorbe, retourne au Tout.
Le second ensemble est constitué de plaques de verre verticales et de plus petits formats, sur lesquelles les dessins sont sérigraphiés, suspendues de façon suffisamment rapprochée les unes des autres dans l’espace pour créer une impression de “forêt”. Le verre utilisé est du verre plaqué : placages légers, qui créent un effet de brume dans une gamme de camaïeux de blanc et gris bleutés contrastant avec les tons vifs et chauds de la série précédente, et sur lesquels les dessins sérigraphiés se détachent en blanc.
Le troisième ensemble est constitué de dalles de verre découpées selon des motifs végétaux et assemblées en une composition au sol, posées sur des feuilles luminescentes qui les éclairent par en-dessous. Cette découpe demandait de transférer les dessins, initialement sur papier, en formats vectorisés, travail réalisé par l'entreprise VMS à Valaurie.
Les trois ensembles se répondent par leur disposition dans l’espace, dans une œuvre unique nommée «Traversées».

La restitution

« Traversées » est présentée lors de la Biennale Off du Design 2015 de Saint-Etienne du 12 mars au 9 avril 2015 dans les locaux de la Cité du design de l’agence de communication Altavia-Saint-Etienne, partenaire du projet.
Par ailleurs, par le fait même de ses caractéristiques, l’œuvre s’inscrit dans « l’Année internationale de la lumière et des techniques liées à la lumière » de l’Unesco.
L’œuvre sera exposée dans une forme adaptée à la Maison de la tour à l’automne 2015.
Enfin, le recours au numérique dans la réalisation la positionne dans le projet « Art, culture et technologies numériques en milieu rural » conduit par La Maison de la tour-Le cube à l’échelle du département de la Drôme et de la Région Rhône Alpes.

La diffusion

Les partenaires

Pour l'artiste, « Traversées » ne pouvait se concevoir sans l'aide des entreprises qui ont très généreusement accepté de mettre leurs compétences au service d'un projet artistique qui n'existerait pas sans elles, et dont la richesse doit beaucoup à cette synergie.
L'entreprise Jean Gobba-Tecni Bombage à Pontcharra-sur-Turdine a effectué la découpe, le polissage des bords et le perçage des plaques de verre destinées à être sérigraphiées.
L'entreprise Thomas Vitraux à Valence a sérigraphié dix-huit dessins sur ces plaques.
L'entreprise Techn'Eau Jet à Feurs a découpé treize dalles de verre selon la forme des dessins de l’artiste grâce à une technologie de découpe au jet d'eau que possèdent peu d'entreprises en France. Cette découpe demandait de transférer les dessins, initialement sur papier, en formats vectorisés, travail réalisé par :
l'entreprise VMS à Valaurie, qui a également conçu et réalisé la structure portante de l’installation.
L’entreprise Luminéo à Malrieux a offert des feuilles luminescentes permettant d’éclairer par en-dessous les dalles de verre sur lesquelles elles sont posées.
L’Agence Altavia Saint-Etienne accueille l’œuvre durant la Biennale off.

Travaux récents

Expositions personnelles

  • 2015 Traversées, Biennale Off du design de St Etienne
  • 2013 Médiathèque de Narbonne - Galerie Raos, Batu, Java, Indonésie
  • 2012 Galerie L’R du Cormoran, Pernes les Fontaines - Prieuré de Salagon, Mane, Alpes de Haute-Provence - Médiathèque de Sainte Maxime - Médiathèque de Romans sur Isère - Médiathèque de Bron
  • 2011 Médiathèque de Saint Raphaël - Fondation Culturelle Toji, Wonju, Corée du Sud - Galerie Bleue, Riscle, Gers
  • 2010 Chapelle Sainte Anne, Boulbon

Expositions collectives

  • 2014  La vague des sentiments, Centre d’art contemporain d’Istres - Rétrospective Résidence d’artistes, Communauté de Communes du Pont du Gard, Aramon
  • 2013  Exposition Résidence d’artistes, Communauté de Communes du Pont du Gard, Remoulins
  • 2012 Supervues, 3 jours à l’hôtel Burrhus, Vaison la Romaine - Lignes et plis, une histoire du livre d’artiste, Musée PAB, Alès
  • 2011 Le climat de l’artiste, Médiathèque Ceccano, Avignon

En permanence

  • Galerie Michèle Champetier, Cannes

Foires et salons

  • 2011 – 2012 - 2013 : Page(s), salon de la bibliophilie contemporaine, Paris
  • 2009 – 2010 – 2011 - 2012 : Salon du livre d’artistes, Carré d’Art, Nîmes
  • 2011 : Festival du livre de Mouans-Sartoux (06)
  • 2011: Artpage 8, Rencontre biennale de l’estampe et du livre d’artiste, Octon (34)

Livres d’artiste

Chez SD Editions, éditions de l’artiste :

  • Eveil, répétitions, Antoine Graziani, 12 ex., SD Editions, 2009
  • Melisma, Béatrice Machet, 12 ex., SD Editions, 2010
  • Deux ou trois îlots de neige, Joël-Claude Meffre, 12 ex., SD Editions, 2010
  • Nuque contre terre, Jean-Claude Villain, 16 ex., SD Editions, 2010
  • La vie sans visage, Jacques Ancet, 16 ex., SD Editions, 2011
  • Implore la lumière, Roselyne Sibille, 16 ex., SD Editions, 2011
  • Sept méditations sencha, Kenneth White, 18 ex., SD Editions 2012
  • Cyprès, Joël-Claude Meffre, 18 ex., SD Editions, 2013
  • Tant pis, Ma Desheng, 18 ex., SD Editions, 2014

Ainsi qu’une vingtaine d’ouvrages chez d’autres éditeurs

Manuscrits

  • Terreau du ciel, Joël Claude Meffre, 6 ex., collection Comme si, Daniel Leuwers, 2009
  • Toujours nouveau le silence, Bernard Vargaftig, 6 ex., coll. Don du poëme, Daniel Leuwers, 2009
  • Rosée d’extase, Jean-Claude Villain, 7 ex., collection Feuillet d’album, Daniel Leuwers, 2008

Revues et éditions courantes

  • Transition 1, Revue Propos de campagne 18, Propos2 éditions, Manosque 2010 (12 dessins)
  • Je n’aime que l’énigme, Bernard Vargaftig, Editions Jacques Brémond, 2013 (avec 30 exemplaires de tête comportant un dessin original)

Collections publiques

Médiathèque Ceccano, Avignon - Bibliothèque du Carré d’Art, Nîmes - Médiathèque de Cavaillon - Bibliothèque Forney, Paris - Bibliothèque Municipale d’Auch - Médiathèque d’Arles - Artothèque d’Arles - Médiathèque d’Uzès - Bibliothèque patrimoniale du Périgord, Toulouse – Médiathèque Emile Zola, Montpellier - Médiathèque La Méjanes, Aix en Provence – Médiathèque de Quimper – BDP du Gard - BDP de la Haute-Garonne -Médiathèque de Saint Raphaël - BMVR de Nice - BDP du Finistère -  Bibliothèque Cantonale et Universitaire, Lausanne - Médiathèque Simone de Beauvoir, Romans-sur-Isère – BDP de l’Héraut – BDP du Gers – BMVR de Marseille – Médiathèque André Verdet, Carros – Médiathèque d’Oullins – Médiathèque de Bron – Médiathèque d’Anglet – Bibliothèque Départementale des Alpes Maritimes - Médiathèque d’Antibes – Médiathèque de Carcassonne – Médiathèque Nelson Mandela, Gardanne – Bibliothèque Bonlieu, Annecy –

 

2013 - Olivier Hézard

Photo de l’œuvre

Olivier Hezard Cube

« A propos d’une guerre (1914) : mémoire et médiation de la photographie et de l’artiste »

Repères biographiques

Photographe, plasticien, né en 1965 à Besançon – Diplôme DNSEP des Beaux Arts de Besançon
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L’intention

Il y a 4 ans, en 2008, Olivier Hézard entreprend de sauver les images de la guerre de 1914 photographiées par son grand-père et conservées par sa grand’mère dans un album, traces d’un passé qui s’efface physiquement et s’étiole dans la mémoire collective.
A l’aide d’un vieil objectif macro et d’un appareil numérique, il re-photographie les quelques 450 tirages initiaux qui, pour certains devenaient quasiment illisibles. Retravaillées sur Photoshop, il a redécouvert ces images avec ce regard empreint d’un certain romantisme, parfois même bucolique, sur fond d’évènements tragiques. Le résultat de ce travail de restauration exécuté en lumière naturelle fait ressortir la texture du papier, le grain de la photographie, des détails jusque-là inconnus, avec une étrange netteté. Il en ressort des images souvent énigmatiques, vaporeuses, pleines de mystères qui font penser à Ortiz Echaguë ou Simon Marsden. Contre-pied de la photo journalistique et évènementielle, ce regard est une empreinte personnelle de l’histoire de son grand-père dans LA grande histoire » qui retient tout l’intérêt du Cube, qui a choisi de s'impliquer dans les événements culturels relatifs à la commémoration du centenaire de la guerre 14-18, en permettant à des artistes de créer et s'exprimer sur ce sujet mémoriel.

La création, en 2 temps

En 2013, la résidence a pour objet de rendre «lisible» par la présentation (exposition) et le discours (ateliers, visites commentées) à des publics jeunes et adultes, ce que constitue une oeuvre de médiation dans un travail de mémoire de faits qui ne peuvent plus être racontés autrement que par le texte, l’image ou le son. Le regard est ici l’empreinte de l’artiste et plus particulièrement du photographe. A une époque où la relation à l’information, à la médiatisation des faits suppose une indispensable éducation, parler de mémoire et qui plus est de devoir de mémoire exige de donner à comprendre le rôle du médiateur ou du medium ou des deux. L’artiste a choisi de donner sens aux traces anciennes en les revisitant par le présent, à partir d’un reportage photographique sur les lieux, les emplacements exacts autour de Verdun retrouvés à partir des documents photographiques « restaurés » de son grand-père, de notes jointes à l'album, des titres.
Outre l’émotion d’Olivier Hézard devant les traces de ce passé, on comprendra qu’il lui soit apparu important, dans ses implications personnelles ou sociales, dans des formes artistiques différentes, de donner à penser sur la mémoire de faits qui ne ressortiront bientôt plus de témoins mais de traces.
En 2014, la résidence est consacrée à la valorisation d’un fond photographique exceptionnel à plus d’un titre qui permet de nombreuses formes d’exploitation. Outre une exposition, il est envisagé un développement éditorial sous 2 formes : une exposition itinérante « A propos d’une guerre (1914) : mémoire et médiation de la photographie et de l’artiste » et une publication, récit dans lequel l’artiste racontera son histoire personnelle et sa démarche de photographe.

La restitution

Dans l’exposition « Empreinte et mémoire 2 regards sur la guerre de 14-18 » qui s’est déroulée à la maison de la tour du 13 septembre au 26 octobre 2014, Olivier Hézard a juxtaposé les images retrouvées à celles d'aujourd'hui, les a confrontées à son propre regard, organisant ainsi une rencontre du passé et du présent. C’est à cette rencontre qu'il a convié le visiteur de l'exposition".

La diffusion

Un ouvrage dans le « collection du Cube » coéditée avec les Editions Marie Delarbre de Taulignan.
Une mallette constituée de 20 photographies permet l’itinérance de l’exposition « A propos d’une guerre (1914) : mémoire et médiation de la photographie et de l’artiste », conçue pour deux situations d’utilisation en exposition et en exploitation pédagogique des photographies. Un livret d’accompagnement facilite ces deux usages en livrant des indications sur la démarche et les techniques de l’artiste.
Une publication du récit de «l’aventure » vécue par Olivier Hézard dans sa rencontre avec son histoire et l’Histoire, récit dans lequel l’artiste raconte son histoire personnelle et sa démarche de photographe. Format 21x29,7 à la française - 96 pages + couverture - Mise en page et photogravure de l’artiste. Tirage prévu de 1000 exemplaires.

Les partenaires

Les photos exposées ont été tirées par La Fabrique de l’image, en Drôme, « atelier pour les photographes professionnels ou amateurs, qui souhaitent un accompagnement, un regard tiers, dans la réalisation de leurs tirages, pour une interprétation au plus près de leurs attentes ». http://www.fabrique-image.fr

Travaux récents

  • 2011 : Exposition à la maison de la Tour à Valaurie sur le thème des anciennes publicités peintes que le temps fait disparaître
  • 2010 : exposition à la maison de la Tour à Valaurie sur le thème des carcasses automobiles oubliées

2013 - Philippe Chitarrini

Photo de l’œuvre

marbre blanc Philippe Chitarrini Cube

Memory Land

Repères biographiques

Artiste plasticien né en 1969 – Maîtrise d'arts plastiques, université Aix-Marseille
Maîtrise d'histoire de l'art – Enseignant en Pratique et Histoire de l'art. Artiste visuel à la Galerie MARTAGON à Malaucène (Vaucluse)
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - philippe.chitarrini.over-blog.com

L’intention

« Curieux des sciences qui définissent l'humanité », Philippe Chitarrini étudie depuis 2002 les traces laissées par l'homme dans son milieu. Son travail sur l'empreinte digitale lui permet de « s'intéresser à l'homme dans ce qu'il a de plus singulier, et d'aborder ainsi les thématiques de l'identité, de la mémoire et de la perte ». Cette démarche est repérée par le Cube qui a choisi de s'impliquer dans les événements culturels relatifs à la commémoration du centenaire de la guerre 14-18, en permettant à des artistes de créer et s'exprimer sur ce sujet mémoriel.

La création, en 2 temps

" L’empreinte se révèle être un entre-deux ; une trace, un résidu de matière organique laissé par un corps qui s’est absenté. Et cette trace, visible, à peine visible ou parfois même invisible, est constituée d’une accumulation de petits grains de matière qui, réunis, créent un ensemble de motifs aux formes variées et inattendues. Entre macrocosme et microcosme, le doute subsiste et se renforce lorsque ces motifs sont agrandis ou décontextualisés ".
Dans un premier temps, Philippe Chitarrini, après une longue série de croquis, puis la réalisation de plusieurs maquettes, imagine une sorte de mémorial baptisé "Colonne organique", colonne d'apparence abstraite qui n'est autre que l'approche mémorielle d'un artiste à l'occasion de la commémoration de la première guerre mondiale, une représentation de l’empreinte d’un soldat anonyme, qui réduite à une abstraction, devient l’empreinte de tous les soldats. Le Cube met en relation l’artiste avec une entreprise locale Valaurie Métal Soudure, qui offre sa collaboration, et permet la réalisation d’une colonne métallique de section carrée, éclairée de l’intérieur, de 4 mètres de hauteur, laquée de blanc et évidée au laser pour laisser apparaître par découpes le motif du fragment d’empreinte digitale.
Puis, dans un deuxième temps, la municipalité de Valaurie soumet à Philippe Chitarrini son projet d’aménagement d’un parcours reliant l’emplacement où allait être installée la “Colonne organique” à la partie haute du village où se trouve le Cube. Il décide alors de faire évoluer son projet de départ en ponctuant ce cheminement escarpé de deux autres sculptures. Au même moment, le directeur de la marbrerie Sportiello, contacté par Le Cube, se joint à ce nouveau projet apportant matière première et savoir-faire. En une année, trois pièces monumentales sont sorties de ses ateliers (deux en marbre de Carrare blanc massif et une en granit noir). Une première, gigantesque “Monolithe organique” de trois mètres de hauteur en marbre de Carrare blanc, dont la face principale a été gravée en bas-relief du motif d’un fragment de l’empreinte digitale d’Orlan, artiste plasticienne française. Puis durant l’hiver 2013-2014, deux autres pièces pour Valaurie : “Hybride ADN”, fragment d’empreinte digitale démesurément agrandi sur une structure géométrique abstraite ; "Monolithe noir", conçu comme un miroir qui ne restitue que les silhouettes des personnes qui se présentent devant, il fonctionne comme un entre-deux.

La restitution

Le “Monolithe organique” a été présenté au festival international d’art contemporain “Marseille 2013”, sur une invitation de Leïla Voight, où Orlan était l’invitée d’honneur.
"Hybride ADN", pièce modulable, à géométrie variable, a été tout d’abord exposée sous sa forme “Triple hélice” au Centre d’Art Contemporain de Saint-Restitut à l’occasion de l’exposition “Avoir 10+1” au printemps 2014, avant d’être installée définitivement à Valaurie sous sa forme “Simple hélice”.
La “Colonne organique”, le “Monolithe noir” et “l’Hybride ADN/simple hélice” installés dans Valaurie forment un tout indissociable, sur un parcours baptisé Memory Land, en hommage aux soldats morts durant la première Guerre Mondiale. En démarrant du bas de la pente, la “Colonne organique” évoque tout d’abord une perte, le “Monolithe noir” une présence indéfinie et enfin “l’Hybride ADN” une possible renaissance. « Memory Land est une ascension vers la vie, cristallisée dans le marbre de l’hélice d’ADN, qui passe par un questionnement sur nos origines et une quête de notre propre identité ».
Les œuvres, contextualisées dans l’ensemble du travail de Philippe Chitarrini, maquettes, dessins, peintures, ont été des pièces maîtresses dans l’exposition « Empreinte et mémoire 2 regards sur la guerre de 14-18 » du 13 septembre au 26 octobre 2014.

La diffusion

L’ensemble en résidence est relaté dans un livre qui a ouvert la « collection du Cube » coéditée avec les Editions Marie Delarbre de Taulignan

Les partenaires

VMS à Valaurie
Marbrerie Sportiello

Travaux récents

Expositions

  • 2013 : Particules élémentaires - Une histoire d'espace et de temps, Galerie Martagon, Malaucène, France
  • 2012 : Métamorphoses, Nuit des musées, Ste-Cécile, France
  • 2012 : GP6, Printemps de l'art contemporain, Vip Art Galerie, Marseille
  • 2012 : Art on Paper, Bruxelles, Belgique
  • 2012 : Résidence au Cube de Valaurie (sculpture : commande publique),
  • 2011 : L'ange de la connaissance, Gréasque, France
  • 2011 : Installation in situ Vision figée, Parc naturel des Gorges de l'Ardèche
  • 2010 : Supervues, représente le CAC St-Restitut, Hôtel Burrhus,Vaison-la-Romaine, France 2010 :
  • 2010 : GP5, Vip Art Galerie, Marseille, France 2009 :
  • 2009 : GP4, Vip Art Galerie, Marseille, France
  • 2014 : Formats Raisin, Espace d'art contemporain Vallès, St-Martin d'Hères, France
  • 2014 : Avoir 10+1, Centre d'art Contemporain, St-Restitut, France
  • 2013 : Formats raisin, partie 1 et 2, Galerie Martagon, Malaucène, France
  • 2013 : Les Nouveaux Collectionneurs, Galerie CG13, Aix-en-Provence, France
  • 2013 : Organique, Vicenza, Italie
  • 2013 : a-part, Festival international d'art contemporain Alpilles Provence, St-Rémy-de- Provence, France
  • 2013 : Synchronies, organisée par la Galerie du Platane, Institut St-Félix d'Alzon, Beaucaire, France
  • 2012 : Art Paris Art Fair avec la Vip Art Galerie, Paris, France
  • 2012 : Exposition collective, Galerie Kamila Régent, Saignon-en-Lubéron, France
  • 2013 : PAC, Printemps de l'art contemporain, Espace Culture, Marseille,
  • 2012 : Inventaire, Galerie Hang'Art, Grenoble, France Art Gent
  • 2012 : Art Fair avec la Vip Art Galerie, Gand, Belgique
  • 2011 : Exposition commune, Galerie of Marseille, Marseille, France
  • 2011 : Art Paris Art Fair, Grand Palais, avec la Vip Art Galerie, Paris, France
  • 2011 : Christmas Art Fair, Marseille, France
  • 2010 : Exposition avec Frédéric Clavère, Galerie Bonneau-Samames, Marseille, France
  • 2010 : Chic Dessin, Paris, France
  • 2010 : La mort et la dérision, Aix-en-Provence, France

2013 - Florence Grivot et Lise Garnier

Photo de l’œuvre

Grivot Garnier Cube

La Trace de la trace

Noms

Florence Grivot, auteur plasticienne et Lise Garnier, chanteuse, tromboniste, comédienne, guitariste, auteur, compositeur, interprète

Année(s) de résidence au Cube

2013

Repères biographiques

Florence Grivot, Auteur plasticienne
Des sujets centrés sur l’humain et la présence humaine. L’exploration de plusieurs matériaux : pierre, terre. Puis une évolution vers des créations plus éphémères et fragiles.
florencegrivot.jimdo.com - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Lise Garnier, Chanteuse, Tromboniste, Comédienne, Guitariste, Auteur, Compositeur, Interprète
Elève de l’Ecole internationale du mimodrame Marcel Marceau 1997 à 1999, étude de chant lyrique de 1997 à 2000, apprentissage du trombone au conservatoire de 2006 à 2010, de guitare classique de 1985 à 1995, stages de danse contemporaine, contact et improvisation avec : H.Diasnas ; M.Cambois ; A.Salmi ; DAN ; F.Beaubois ; J.Hamilton, stage de théâtre physique et jeu masqué avec S Poncelet. Crée la compagnie « Les souricieuses ».
www.chaudronproduction.com - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L’intention

Florence Grivot : La trace du lien
Florence Grivot est « à la recherche de la vérité du corps qui précède le langage. Elle revisite le genre humain par une fragmentation du corps. Elle a commencé son travail sur la question de la naissance il y a dix ans. Elle l’aborde par son symbole organique : le nombril. C’est en se laissant imprégner par les lieux, tant intérieurs qu’extérieurs, qu’elle trouve son inspiration créatrice. D’où l’idée de mettre à profit la résidence, comme situation privilégiée de lien avec la population locale, et de mise en contexte de l’œuvre dédiée à un lieu dédié ».

Lise Garnier : La trace d’une voix, d’un son, d’une onde
« Comme une passeuse, Lise Garnier écoute recueille et transforme les mots offerts. De compositions en improvisations, elle laisse une trace sonore de ses rencontres. Comme une passeuse, elle écoute recueille et transforme les mots offerts. De compositions en improvisations, elle laisse une trace sonore de ses rencontres ». Le temps de cette résidence, toutes ses créations trouveront un écho vibratoire dans la présence vocale et sonore de Lise.

La création

Le projet de résidence s’inscrit dans le thème de la mémoire, la trace, l’empreinte, développé par le Cube. Recueillir un ensemble d’empreintes de ce qui fait trace organique de sa venue au monde, c’est-à-dire le nombril, est l'acte fondateur du projet. Pour cela, la participation des habitants de Valaurie en acceptant de se faire mouler une partie de leurs corps, symbole du début de leur venue au monde, a été le fait marquant et réussi de cette résidence. Chaque personne dans toute sa singularité a été sollicitée pour laisser son empreinte tant corporelle que narrative : outre le moulage de son nombril, chacun a été invité à écrire le souvenir d’une anecdote ou fait notoire concernant sa naissance. Le récit de chaque histoire singulière a été emballé soigneusement dans un cocon de fils.
« Intervenir sur une temporalité de plusieurs mois et la périodicité d’ateliers participatifs comme autant de facteurs favorables à la création d’une histoire et d’une mémoire commune ».
La résidence a permis d’assurer les conditions favorables à cette rencontre, et a donné l’opportunité de mobiliser, sur un territoire donné, une population « captive », dont la diversité a constitué une véritable richesse. Des ateliers ont été organisés, fédérateurs autour d’une même question : la naissance.

La restitution

Une installation: La trace de la trace à la Maison de la Tour de 14 septembre au 27 octobre 2013

L’oeuvre réalisée à partir des empreintes de nombril collectées et des histoires de chacun, s’est faite à la Maison de la tour, sous forme d’une installation in situ exclusive au lieu, associant création plastique, poétique et musicale : une centaine de nombrils en suspension, une installation lumineuse et sonore, « le vagophone », un cocon de fils géants. « Par la création d’un tableau collectif, il n’a été pas question de la nomination de chacun mais de la constitution d’une sorte de corps groupal, ressenti en tant que tel par les habitants ». A la fin de la résidence, chaque participant a été invité à reprendre une partie de la création collective, ce qui est bien différent que reprendre son empreinte de nombril.
« La trace de la trace » a été l’occasion d’une approche « affective » de la trace et de la mémoire et a représenté la première étape introductive au thème des restitutions qui se dérouleront en 2014 avec comme toile de fond la commémoration du début de la guerre de 1914-1918.

La diffusion

Un CD-Rom, composition sonore de La trace de la trace, enregistrée à la Chapelle du château de Lunéville en mars 2014, réalisé en coproduction avec La Maison Lillbonne et la galerie Lillbonne.

Les partenaires

L’entreprise Pafex à Roussas (26230), fabricant de matériel de pêche, fournisseur des 14 kms de fils de pêche consommés pour la réalisation de l’œuvre.
Un menuisier a conçu avec les artistes et fabriqué le support du vagophone : pièce originale, sur mesure.

Travaux récents

Florence Grivot

Exposition / installations individuelles

  • 2012 Trajectoires, Galerie « Socles et Cimaises », Nancy
  • 2012 Vestiges, Flex-Week, Nancy
  • 2010 Coques et dynamo, Galerie 379, Nancy

Exposition / installations collectives

  • 2011 Vestiges, Galerie TEM, Goviller (54)>
  • 2011 Verticalité, Les Abbatoirs, Avallon (89)
  • 2010 Avant démolisation, Lycée A. Varoquaux, Tomblaine (54)

Collaborations

  • 2012 Fils de vent, Lunéville (54), performance plastique et sonore
  • 2011 O, spectacle poétique en représentation annuelle, associant vidéaste, comédienne et musicien,

Residences

  • 2008/2010 L’atelier, Nancy, recherche sur la fracture

Lise Garnier

Les Souricieuses, groupe pluridisciplinaire.

Création de la compagnie « les souricieuses » avec Charlène Ploner et Julie Garnier en 2001 avec le double objectif : allier musique, théâtre, corps et marier les voix.
Créatrice de 4 spectacles différents en tant qu’auteur compositeur ; 400 représentations en salle et en déambulation.

Comédienne.

  • Depuis 2004 dans le groupe « trio érotique » : poèmes érotiques de différentes époques sur tapis sonore assuré par un contrebassiste improvisateur.
  • Depuis 2006, avec le duo « Ecarquille » : mots de textes et poèmes de leur propre plume, mêlés à de la musique improvisée avec trombone, contrebasse, guitare.

Expériences de cabaret.

  • En 2007, naissance de la troupe « Le baron castafiore ». De 2001 à 2009, je fus chanteuse du groupe « mange-moi » avec lequel nous avons fondé un cabaret-rock que nous avons tourné plus de 300 fois !

Expériences avec le jeune public.

  • En 2008, création avec Charlène Ploner, en collaboration avec l’association « la clef » de Lunéville, d’un spectacle pour les 2- 4 ans.

2012 - Martine Lafon

Photo de l’œuvre

machine textile Martine Lafon Cube

De l’usine au musée

Repères biographiques

Née en 1954, vit et travaille dans à Uzès et à Paris. Diplômée de l’Ensba Paris, formée aux techniques de l’estampe.
www.martinelafon.com

L’intention

Sollicitée par le Cube autour de la thématique du paysage, Martine Lafon a souhaité orienter son travail sur les industries du territoire, dans la continuité de la réflexion qu’elle mène sur la notion de territoire, de patrimoine, et de sa prise en compte de l’histoire des lieux. Le contenu de la résidence s’est alors plus précisément défini autour du patrimoine industriel inscrit dans l’histoire ou encore en activité dans un périmètre de proximité entre Sud-Drôme et Nord-Vaucluse
Son projet était de mettre en relation la lisibilité du bâti et le dedans du lieu de travail, par des repérages dessinés et photographiques, et de voir comment la spécificité de chaque lieu pouvait interférer dans son travail.
La configuration du Cube, « entouré » d’extérieur, créait les conditions favorables à une réflexion sur les relations entre l’écrit et le paysage.

La création

Martine Lafon a retenu et pu travailler sur quatre domaines industriels, caractéristiques du territoire investi :

  • celui de la soie, pour lequel Martine Lafon avait déjà, en 2004, à la Fabrique du Pont d’Aleyrac, mené un travail de repérage portant sur le patrimoine de l’industrie. Cette industrie qui se manifeste par la présence de bâtiments désaffectés, a pu être étudiée notamment au sein du musée de la soie à Taulignan.
  • celui du cartonnage, fortement lié au précédent, qui est très présent dans les esprits par les usines encore en activité, et dans la mémoire collective représentée au musée du Cartonnage et de l’Imprimerie à Valréas.
  • celui des sirops et des liqueurs d’Eyguebelle, qui rejoint la réflexion de l’artiste sur l’extraction de la couleur d’une plante, la garance. Ici « la couleur liquide et gourmande » est également extraite d’écorces et de racines.
  • celui de la pierre, qui s’inscrit dans le prolongement d’une réflexion menée sur les rochers du Rhône. La marbrerie Sportiello installée dans le périmètre géographique du Cube a permis de concevoir une pièce d’après une maquette dessinée par l’artiste.

En associant la photographie et le dessin, Martine Lafon propose une relecture de ces milieux industriels et de leur savoir-faire à travers des planches réalisées avec les Editions Bervillé : 17 planches, constituées de tirages photographiques et de dessins originaux, dont plusieurs sont rehaussées de petits façonnages quand elles concernent le cartonnage, ou de fils lorsqu’elles touchent au domaine séricicole, auxquelles s’ajoutent la sculpture et son prototype exécutés à la marbrerie. L’ensemble est accompagné d’un travail d’écriture, marqué par l’histoire de l’art, où se mêlent réalité et fiction dans une narration documentée.

La restitution

De l’usine au musée à l’Espace d’Art François-Auguste Ducros, du 28 novembre 2014 au 18 janvier 2015, exposition sous l’égide de la commission culture de la ville de Grignan et de l’association Les enfants du Facteur.
En préparation pour le printemps et l’été 2016, une exposition au musée du Cartonnage et de l’Imprimerie à Valréas.

La diffusion

Les estampes et un ouvrage« Auricula, le cabinet de lumière », publié aux Editions Jean-Pierre Huguet, suite d’histoires courtes accompagnées de quatre reproductions couleur autour des quatre secteurs industriels investis.

Les partenaires

Les Editions Bervillé à Uzès ; les Editions Huguet à St Julien Molin Molette
Les entreprises : la Marbrerie Sportiello à Châteauneuf/Rhône, les Papeteries de Montségur-sur-Lauzon
Les musées : du cartonnage à Valréas et de la soie à Taulignan.

Travaux récents

Expositions personnelles récentes

  • Espace d’Art François-Auguste Ducros, Grignan, 2014
  • Musée des Beaux-arts, Orléans, 2012
  • Latvian National Museum of Art, Riga, Lettonie, 2011
  • Villa Savoye-Le Corbusier, Poissy, 2008
  • Musée d’Art Sacré du Gard, Pont St Esprit, 2007
  • Chapelle du Carmel. Art Image, Chalon-sur-Saône, 2007

Résidences récentes

  • Résidence d’écriture avec production artistique, Résidence le Cube à Valaurie, 2012
  • Résidence d’artiste en Lettonie. Drac Languedoc-Roussillon, Institut français de Riga, 2011
  • Résidence écriture-images au Domaine George Sand, Nohant, Centre des Monuments nationaux, 2010.

2011 - Muriel Seauve

Photos de l'œuvre

Muriel Seauve Cube

Le paysage

Biographie

Elève de l'Ecole des Beaux-Arts de Valence
Basée à Taulignan (Drôme)
Le 22-Tauligan / Editions Design graphique expositions
www.le22-taulignan.fr

L'intention/La préfiguration

A l'origine du projet, la volonté de matérialiser par une installation, un lien entre la création littéraire, la création graphique et l'image, à partir du travail des éditions Marie Delarbre. Au terme de la résidence, présenter ce travail dans le cadre d'une exposition collective réalisée à partir d'une rencontre avec d'autres artistes locaux.

La création

Muriel Seauve a eu la particularité d'inaugurer la résidence d'artiste. Pour le Cube, l'enjeu était de manifester dès le démarrage notre volonté d'ancrage territorial. Un thème nous paraissait porteur que nous avons proposé à l'artiste «Regards sur le paysage », le paysage qui nous entoure.
L'œuvre réalisée par Muriel Seauve est constituée de 12 panneaux en plexi givré (format 60x30) proposant chacun un texte d'auteurs ayant porté un regard philosophique, poétique, scientifique, politique parfois sur le paysage. Muriel Seauve a assumé le choix des textes qui sont issus d'un livre qu'elle a publié «Le paysage et la question du regard ». Elle a composé et assuré le graphisme des 12 pages de ce « livre ouvert » que le promeneur de Valaurie trouve sur son chemin.

La restitution : un parcours, une exposition collective, une conférence

L'œuvre constitue un véritable parcours de 12 points de vue, dans le village de Valaurie : quatre des 12 panneaux sont identiques et situés aux entrées du vieux village ; 8 sont différents les uns des autres et installés sur les placettes du village.
Elle s'intègre parmi les traces d'artistes, qui dans les années 1970, ont marqué la singularité culturelle de Valaurie.
A la demande de l'artiste, une exposition s'est tenue en résonnance de la résidence réunissant des regards d'autres artistes sur le paysage : des photographes (Juan Robert, Bertrand Stofleth, Bernadette Tintaud, François Trezin), un vidéaste (Ange Leccia), une calligraphe (Kitty Sabatier), des peintres (Marc Emeric, Claire Soubrane, Paul Vergier)
Enfin, une conférence a été donnée le 19/11/11 dans la Maison de la Tour par Pascal Bouvier chercheur, docteur en philosophie à l'Université de Savoie, sur le propos « Le paysage, de l'esthétique au politique ».

La Diffusion

La Mairie de Valaurie s'est portée acquéreur de cette œuvre qui appelle le visiteur à la réflexion sur le regard qu'il porte lui-même sur le paysage, qu'il découvre au cours de ses déambulations.

Les partenaires

La société VMS de Valaurie a réalisé et fait don des supports métalliques qui supportent l'œuvre. L'exposition a été montée avec le concours la Conservation du patrimoine du Conseil général de la Drôme.

Signalement d'œuvres/lieux d'expos

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