du 11 janvier au 10 février 2013
Thérapart 2013
Les personnes en situation de handicap résidant en centres spécialisés exposent leurs œuvres
Les personnes en situation de handicap résidant en centres spécialisés exposent leurs œuvres
Muriel Lattay est diplômée des Beaux Arts de Marseille.
Elle peint des pommes, des prunes, des tomates, oignons et poivrons avec un réalisme presque parfait, quasiment photographique.
Photographiques aussi sont ses cadrages et ses dimensions extravagantes.
Elégance d'un drapé d'ail, préciosité de grains de raisins blancs comme sortis d'un tableau flamand.
Elle a le sens du réel, le sens du détail, le sens du toucher, du sensuel.
Et nous, nous ressentons son plaisir du toucher, plaisir des courbes, plaisir du goût, son plaisir de peindre.
Nadine Nacinovic est diplômée des Beaux arts de Lyon.
Son travail rappelle le fauvisme caractérisé par l'audace dans les recherches chromatiques,
des couleurs violentes et vives revendiquant un art fondé sur l'instinct.
La profondeur et l'illusion de l'espace sont résolus par la puissance et le choix de la place des tons.
Son geste est large, sa détermination est grande. Sa peinture est emplie de lyrisme, de musicalité.
Michael McCarthy utilise le sténopé, appareil primitif comme moyen d'accès à ce monde qui ne nous est plus familier, celui de notre environnement naturel. Ses tirages sont des cyanotypes.
Son travail évoque des époques oubliées, titanesques, mythiques.
Monde d'avant ou d'après l'humain.
Pour Jonathan Shimony, nous arrivons à la fin du monde classique.
L'homme est en train de détruire la planète, de détruire tout ce dont il a besoin.
Les chiens symboles de noblesse, de force et de pouvoir bondissent.
Ils sont des chiens fantômes, en très mauvaise conditions, certains ont juste la tête hors de l'eau.
Ils représentent la condition de l'homme.
Les arcs sont sans triomphe.
Les victoires sont sans triomphe.
Ses œuvres se veulent perturbantes, elles doivent poser des questions.
Elle utilise un matériau austère (l'acier) qu’elle trouve pourtant très malléable, elle le travaille avec force et puissance. Elle lutte avec le matériau et la puissance du feu. Sa gomme, c’est la disqueuse.
Elle travaille l’humain, les sujets qui l’interpellent, la révolte.
Ses références : Ernest Pignon Ernest, Bruce Clarke, tout deux artistes ayant activement participé à l’événement Art Against Apartheid.
Diplômé de l’Ecole d’Art de Boston en 2000, en histoire de l’art, peinture et photo.
Sa sensibilité le porte vers la peinture du Nord, les lumières blanches et floutées du Nord, ses atmosphères feutrées.
C’est une peinture méditative et non mélancolique. Sa recherche est avant tout l’expression de la sérénité.
Il s’approche de la réalité avec un toucher sensuel.
Il travaille à l’huile ; pratique les techniques de la peinture Renaissance, fait des recherches sur les techniques de la peinture classique.
Ses références : Titien, Rembrandt.
Shaun Day est un alchimiste de la peinture.
Artiste danoise, a étudié en Angleterre dans les années 90 les arts créatifs, plus particulièrement le processus créatif, le geste lié au conscient à l’inconscient, les matériaux adaptés à la pensée.
Elle a peint, dessiné, puis le fil est devenu crayon.
Son expression: le travail de la ligne tel Matisse, la ligne sensible.
Une de ses références : Egon Schiele. Christina, elle, travaille au féminin, elle représente la femme, la ligne au féminin, ligne des vêtements, ligne des cheveux.
Et elle affirme, ce choix, le féminin.
… Nous nous nourrissons de ce que nos vivons, que nous le voulions ou non, rien n’est compartimenté et cela au gré de nos chemins d’humanité.
Ce qui parfois nous fait trébucher, moments de silence, de doutes ou de désenchantements, peut nous faire atteindre la clarté pour mieux nous relever.
Ombre et lumière…
A étudié aux Ateliers d’Arts Plastiques de Colmar. Travaille et vit à Colmar.
Expose dans de nombreux salons et galeries tels la National Gallery de Kaboul, les chemins d’art sacré en Alsace, le SM’Art à Aix en Provence, le Corum à Montpellier, Puls’art au Mans, la Galerie Gavaxt à Paris et à en cours un projet collectif à Tuzla en Bosnie Herzégovine.